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Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

11 interventions trouvées.

En une période où l'on parle beaucoup de la République – principe, symbole, programme –, vous savez mieux que quiconque, monsieur le ministre, qu'à travers l'histoire de notre pays, elle s'est matérialisée au sein de l'école. L'école constitue le socle de la République ; si celle-ci s'est imposée à la fin du XIXe siècle, c'...

Il est temps de continuer à faire vivre cet idéal. J'ai entendu un collègue citer 89 ; vous me permettrez d'évoquer 93, pas seulement parce que ce numéro est celui du département de Seine-Saint-Denis, où se situe ma circonscription, mais parce qu'en 1793, le grand révolutionnaire que fut Danton déclarait : « C'est à vous, républicains célèbres,...

La République n'est faible, aujourd'hui, que parce que son école est attaquée. Durant le précédent quinquennat, un ministre avait lancé dans le débat public le mot « séparatisme ». J'affirme ici que, dans ce pays, il existe bien un séparatisme : le séparatisme scolaire.

Selon le département, la ville, le quartier, l'école publique, la qualité de l'enseignement ne sont pas les mêmes ; telle est la dégradation du système que pour nos enfants, le fait même d'être scolarisé dans le public influe sur cette qualité. Monsieur le ministre, il vous faudrait prendre à bras-le-corps ce problème évoqué dans certaines de v...

Bien que celle-ci soit confessionnelle, nos concitoyens, souvent, ne la choisissent pas en raison de leurs convictions spirituelles, ce qui constitue un motif respectable, mais parce que les plus aisés s'y concentrent.

Vous n'ignorez pas les nombreuses études publiées à ce sujet ; un chercheur du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a ainsi établi récemment, dans une tribune passionnante, que, parmi les 10 % de collèges ayant l'indice de position sociale (IPS) le plus bas, seuls 3 % sont privés, contre 61 % parmi les 10 % de collèges possédant ...

Je le répète, il s'est ainsi créé progressivement, financée par des fonds publics, une concurrence au service public – un peu comme si l'État, tout en entretenant les bus et les tramways, donnait de l'argent aux entreprises de taxis.

Monsieur le ministre, répondez à leurs revendications ! Les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH), qui nous sont précieux, si nécessaires, qui ont l'honneur de s'occuper des enfants dont les difficultés sont les plus grandes, se retrouvent désormais confrontés à la précarité : voilà qui déshonore l'institution. Monsieur le min...

Eh bien, bravo, madame ! Avant d'être élu député, j'ai eu l'honneur d'enseigner vingt ans au sein d'un lycée professionnel. Ces enfants doivent bénéficier de la protection qu'il convient d'accorder à l'enseignement professionnel ; encore une fois, ce n'est pas un à-côté ! J'aurais souhaité, monsieur le ministre, que vous accomplissiez cette tâc...

…c'est pourquoi nous devons rejeter la réforme visant à généraliser leur formation en entreprise : les patrons n'ont pas besoin d'élèves, dont ils ne sauront que faire !

Encore une fois, je sais de quoi je parle : ces lycéens ont besoin d'acquérir la culture générale qui leur permettra de devenir des ouvriers, des techniciens, de grande qualité ! Défendre l'école, c'est défendre la République : pour l'instant, monsieur le ministre, le compte n'y est pas.