Les amendements de Alexandre Portier pour ce dossier

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Un vendredi soir de la fin des vacances de la Toussaint : voilà à quoi se trouve réduit le débat sur l'éducation en France.

Au moins, cette année, y aura-t-il un débat ; le 49.3 ne nous privera pas de la possibilité d'évoquer le premier budget de la nation. Nous n'en gardons pas moins une certaine amertume. Comment peut-on traiter aussi mal l'éducation ? Rendez-vous compte : nous aurons, cette année, passé cent fois plus de temps dans cet hémicycle pour parler des r...

que pour parler de l'avenir de nos enfants. C'est le signe d'un pays qui marche sur la tête. D'ici deux à trois ans, l'enseignement passera derrière la charge de la dette, qui deviendra le premier budget de l'État. La France fera plus pour corriger les erreurs du passé que pour investir dans l'avenir. C'est le signe d'une bascule inquiétante. ...

Le XXIe siècle est d'ores et déjà compliqué. D'autres crises économiques, sociales, géopolitiques, environnementales, sanitaires ou encore technologiques surviendront, dans un ordre encore inconnu. L'éducation et le savoir constituent la seule arme que nous pouvons donner à nos enfants pour affronter toutes ces crises. Or n...

Je soutiens cet amendement : non seulement l'inflation a augmenté le coût du transport scolaire à leur charge, mais les fermetures de classes ont en outre obligé les petites communes à organiser davantage de transports scolaires. Pour les petites communes, c'est la donc double peine.

Je soutiens cet amendement : créer une voie complémentaire de recrutement permettrait d'élargir le vivier des candidats, sans pour autant revoir à la baisse le niveau des qualifications et remettre en cause la mastérisation des enseignants. Bonne nouvelle : nous pourrons bientôt en débattre tous ensemble, monsieur le ministre, puisque j'ai dépo...

J'abonderai dans le sens de notre collègue Chudeau : contrairement à ce que vous affirmez, monsieur le rapporteur spécial, il n'est objectivement pas possible d'évaluer les politiques publiques en matière d'éducation prioritaire – c'est d'ailleurs ce qu'a montré la mission d'information qu'il a menée avec Agnès Carel, et qui a inspiré son amend...

La loi de 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, que nous devons à Jacques Chirac, tient à cœur aux élus de droite ; elle a permis à l'école inclusive de réaliser des progrès considérables, tant quantitatifs que qualitatifs. Le saut qualitatif n'est toutefois pas pleinement a...

Il s'agit d'un amendement d'appel assorti d'un budget de 1 euro : j'espère donc que vous ne le diviserez pas par le nombre d'AESH, monsieur le ministre…

En politique, l'une des grandes vertus est d'essayer de tenir ses engagements. Le 3 mai 2017, un candidat à l'élection présidentielle s'engageait à « donner accès à un ou une auxiliaire de vie scolaire à tous les enfants en situation de handicap qui en ont besoin pour avoir une scolarité comme les autres ». La promesse a été lancée avant l'élec...

Je vais faire plaisir à mes collègues de gauche en soutenant cet amendement. Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, nous avons besoin d'un choc salarial massif pour soutenir l'éducation – j'espérais que cela fasse l'objet d'un consensus dans cet hémicycle. Cet amendement est symbolique, il ne sera sans doute pas adopté et, s'il l'était, il fin...

Monsieur le ministre, il y a un sujet qu'on n'a pas encore évoqué ici, mais qui est un grand échec de l'école inclusive et sur lequel il ne faut pas pratiquer la langue de bois : c'est l'accès des enfants en situation de handicap au secondaire et plus encore au supérieur. Ce grand échec montre bien que l'on a une vraie difficulté s'agissant de...

Aujourd'hui, 55 % des agriculteurs ont plus de 50 ans. L'école sert à préparer l'avenir. Si nous n'avons pas ces chiffres en tête, cela ne sert à rien de débattre. L'agriculture est un métier qui attire de moins en moins. Nous pourrons discuter inlassablement de la souveraineté alimentaire, nous gargariser de grands discours et de tweets très f...

L'amendement tend à rétablir 46 ETP dans l'enseignement public agricole pour assurer la conformité avec les grilles horaires réglementaires et le nouveau programme du baccalauréat. La récente réforme du lycée repose en partie sur la variété des enseignements qui peuvent être choisis par les élèves. Or la baisse continue des ETP dans l'enseigne...

Nous avons été un peu rapides tout à l'heure en parlant des CPE et des AED. On ne peut pas comprendre le manque de cohésion, les dysfonctionnements ou les désordres dans nos établissements si l'on ne prend pas la mesure de la dégringolade du nombre de CPE, et le manque de reconnaissance dont ils souffrent. Si nous voulons refaire de nos écoles ...

Il y a la théorie et la pratique ; il y a les discours et les faits. Officiellement, un enfant en situation de handicap détenant une notification de la MDPH est autorisé à être scolarisé dans une Ulis. Dans les faits, selon les chiffres de vos services, monsieur le ministre, nous en sommes loin : 15 % des enfants auxquels ce droit est reconnu n...

La situation anxiogène de ces dernières années – covid-19, guerre en Ukraine, inflation – a fortement détérioré le moral des élèves comme celui de leur famille. Face à la dégradation de la santé mentale des élèves, l'éducation nationale manque de psychologues scolaires. Malheureusement, la réalité des besoins se heurte aux contraintes budgétair...

Je l'ai indiqué tout à l'heure, monsieur le ministre : nous avons été assez surpris, en commission puis ici, dans l'hémicycle, de voir que dans le budget que vous nous proposiez pour 2024, il n'y avait rien contre le harcèlement scolaire, dont vous avez pourtant fait une priorité dès votre nomination. C'est incompréhensible et c'est même un enj...

Elle gâche un peu, il faut le dire, l'engagement qui doit être le nôtre sur cette question du harcèlement scolaire.

Il vise à défendre les greffiers, qui apparaissent comme les grands oubliés de notre système de justice. Il s'agit d'un amendement d'appel car, en vérité, ils mériteraient 1 000 euros par mois plutôt que 1 000 euros par an. Leur rôle central n'est plus à démontrer : les greffiers interviennent dans tous les contentieux, à toutes les étapes des ...