Les amendements de Valérie Rabault pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, vendredi dernier, l'horreur a encore frappé et la terreur a franchi un nouveau seuil. L'égorgement d'un professeur, orchestré et mis en scène sur les réseaux sociaux, est une méthode inédite, d'une barbarie sans nom. La communauté éducative et la nation tout entière sont sous le choc. Notre assemblée vient de rendr...

Il ne faut pas avoir la main qui tremble pour arrêter ceux qui combattent la République et pour protéger les enseignants. Les signalements de situations préoccupantes que ces derniers effectuent ne doivent pas être mis sous le tapis, mais au contraire être pris au sérieux et transmis à la justice. Le renforcement du renseignement territorial es...

… l'État, premier actionnaire d'une entreprise, fleuron industriel autrefois public, a été mis en minorité par le conseil d'administration de celle-ci.

Pensez-vous que quiconque aurait osé faire subir une telle humiliation au général de Gaulle, à Georges Pompidou ou à François Mitterrand ?

Avec ce conseil d'administration, c'est l'État qui a été humilié, et donc nous toutes et tous. Or, monsieur le Premier Ministre, c'est le Président de la République et vous-même…

Vous avez dit soutenir l'opération Veolia ; votre ministre de l'économie a dit le contraire. Faire respecter l'État, c'est protéger l'argent des Français et mettre des contreparties au soutien qu'il donne. Aujourd'hui, vous êtes moins-disant que le gouvernement libéral des Pays-Bas

qui, lui, demande des contreparties lorsqu'il apporte son soutien. Faire respecter l'État, c'est empêcher les démantèlements opérés par certains grands groupes internationaux, comme celui que nous craignons chez Honeywell à l'usine de Laguépie. Je vous demande une seule chose, monsieur le Premier ministre : faites respecter l'État par cette fr...

C'est une première dans l'histoire de la Ve République. Ce n'était jamais arrivé ! Se faire respecter passe par des actes : vous auriez pu entrer au capital de Suez si vous l'aviez voulu. Là, vous auriez créé un rapport de forces. Mais vous avez refusé le rapport de forces.

Monsieur le Premier ministre, le Président de la République vous a confié « la responsabilité de tracer un nouveau chemin pour notre pays ». Pensez-vous que ce nouveau chemin soit compatible avec le maintien de la réforme des retraites ? En clair, maintiendrez-vous, oui ou non, une réforme à laquelle 61 % des Français sont opposés, une réforme ...

Votre réponse m'inspire deux remarques. Tout d'abord, l'ensemble des partenaires sociaux, y compris ceux qui étaient favorables à la réforme des retraites, sont opposés au maintien de ladite réforme dans le contexte actuel. Vous êtes tout seul, monsieur le Premier ministre, contre les partenaires sociaux.

Plutôt que de relancer le débat sur les retraites, présentez le plan de relance ! Cela fait quinze jours que l'Assemblée est bloquée sur le plan de relance que vous avez annoncé.

D'après les estimations dont nous disposons, la France est le pays de l'Union européenne qui subit la détérioration de son PIB la plus importante. Enrayer cette chute nécessite deux choses. Il faut d'abord soutenir le pouvoir d'achat, comme l'ont fait les Allemands en accordant aux familles une prime de 300 euros par enfant. Votre gouvernement...

Nous avons proposé ici d'accorder 250 euros par famille et 100 euros supplémentaires par enfant : vous avez dit non. Il faut également mettre en oeuvre un plan de relance économique répondant aux trois urgences économique, sociale et écologique. Vous avez refusé la prime climat que nous avions proposée : c'est pourtant une telle mesure qui pou...

Monsieur le Premier ministre, ce matin, le ministre de l'économie et des finances a indiqué s'attendre à une chute du PIB de 11 % pour l'année 2020.

En d'autres termes, votre Gouvernement prévoit que l'économie française ne retrouvera pas son niveau d'avant la crise avant décembre 2020, voire janvier 2021. Monsieur le Premier ministre, vous devez mettre cartes sur table : anticipez-vous un retour au niveau d'avant la crise en décembre 2020 voire en janvier 2021 ? Si oui, entrons dans le v...

Nous avons besoin d'une vision affinée, secteur par secteur. Le moteur de l'économie française, c'est 60 % de consommation, 20 % d'investissement et 20 % d'exportations. Pour ce qui est des exportations, ce sera compliqué. En matière de consommation, le Gouvernement n'a pas répondu aux Français. Le ministre de l'économie et des finances s'est ...

C'est ce dont nous avons besoin immédiatement, sinon l'économie française – je ne sais si ce sera selon une courbe en V, en forme de racine carrée ou autre – ne retrouvera pas son niveau d'avant la crise avant décembre 2020 ou janvier 2021 voire après.

Monsieur le Premier ministre, personne ne nie que la crise que nous vivons est très complexe à gérer. Mais c'est précisément pour cette raison qu'il nous faut des réponses claires et, surtout, qui ne se contredisent pas selon qu'elles émanent de vous-même, de tel ou tel de vos ministres ou du Président de la République. Ce sont ces réponses que...

Monsieur le Premier ministre, face à la crise du coronavirus, mon groupe, que j'ai l'honneur de représenter aujourd'hui, m'a transmis de très nombreuses questions ; j'en aborderai ici deux. La première porte sur la réanimation. Vous avez annoncé, samedi dernier, vouloir porter les capacités de notre pays à 14 000 places, contre 10 000 actuelle...

Monsieur le Premier ministre, le groupe Socialistes et apparentés a formulé plusieurs propositions dans le domaine économique. Je constate que vous en avez repris certaines, certes avec un peu de retard, notamment l'extension du fonds d'aide aux TPE, les très petites entreprises, et la suppression du jour de carence pour les fonctionnaires. Je...