Les amendements de Thierry Benoit pour ce dossier

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C'est pourquoi nos agriculteurs, notamment les jeunes, sont aujourd'hui à bout. Ceux qui approchent de l'âge de la retraite vont tenir trois ou quatre ans, mais qu'en sera-t-il des jeunes ? Quand vous avez emprunté 400 000, 500 000 ou 600 000 euros, que vous n'avez pas de perspectives sur les marchés ni sur les prix, que vous vous sentez mépris...

... ainsi que Marc Le Fur, que j'aperçois également. Je veux parler de la directive Nitrates. Depuis vingt ans, les agriculteurs bretons ont fait de vrais efforts pour reconquérir la qualité de l'eau. Si la nouvelle directive Nitrates n'est pas encore totalement finalisée, nous en connaissons les orientations, monsieur le ministre : on demander...

C'est donc un travail supplémentaire, une tâche administrative qui va s'ajouter au travail que les agriculteurs réalisent déjà aujourd'hui. Dans notre région de Bretagne, en 2018, on prétend que ce comptage prévu par la nouvelle directive Nitrates sera demandé à titre pédagogique. En 2020, il sera obligatoire, et en 2022, le non-respect de cett...

Monsieur le ministre, vous devez être attentif à cela. Notre collègue Nicolas Turquois a abordé un sujet d'actualité important, celui des travailleurs occasionnels et des demandeurs d'emploi. Comme nous sommes soumis à la procédure du temps législatif programmé, je me permets d'évoquer ce sujet à la tribune car il n'est pas certain qu'il le so...

... sur proposition du député Bernard Reynès, membre du groupe Les Républicains, car les éleveurs et producteurs français étaient confrontés à un déficit de compétitivité par rapport aux pays périphériques, notamment à l'Espagne. Monsieur le ministre, ce déficit de compétitivité existe toujours aujourd'hui. La circonscription dans laquelle je v...

car votre collègue ne verra qu'une seule chose : son budget et ses finances. Je crains qu'il ne se fiche pas mal d'où il est, des conditions de travail de nos agriculteurs et de leurs revenus ! Si vous, ministre de l'agriculture, ne tapez pas du poing sur la table à ce propos, nous sommes morts. Là encore, cela ne concerne pas seulement les la...

Naturellement, cela concerne aussi les viticulteurs. Je tiens également à aborder un domaine que votre prédécesseur avait soutenu et lancé : l'agroécologie, et à faire le lien avec ce que vous allez vous-même soutenir. En première lecture, en effet, on a beaucoup plus parlé de ce qu'il y avait dans l'assiette que du revenu des agriculteurs. Al...

Le consommateur doit être éclairé sur ce point et il faut lui dire que s'il n'avait que de la viande bovine, comme celle qu'élève notre collègue Jean-Baptiste Moreau dans sa charmante campagne de la Creuse, il pourrait manger plus d'une entrecôte par semaine. Une personne qui travaille sur le programme national nutrition santé nous expliquait v...

Mon cher ministre, je suis heureux de vous retrouver dans l'hémicycle, ainsi que le président de la commission des affaires économiques et le rapporteur, pour évoquer ce sujet important. Ayant l'honneur, avec Antoine Herth, d'être porte-parole du groupe UDI-Agir et indépendants, je disais, lors des explications de vote sur la motion de renvoi e...

Après guerre, M. Mélenchon l'a rappelé, il a fallu restructurer l'agriculture française et européenne, et les agriculteurs ont dû répondre à des défis majeurs : produire en quantité et en qualité, veiller à la sécurité sanitaire de l'alimentation et sur l'environnement ; ils ont répondu à toutes les attentes.

Avec ce texte, monsieur le ministre, vous endossez une responsabilité majeure : comme mes collègues du groupe UDI-Agir, je considère que le coeur de la discussion, c'est le revenu de nos agriculteurs. Non pas qu'ils doivent pouvoir s'enrichir indéfiniment, mais toute peine mérite salaire, et les femmes et les hommes qui travaillent doivent gagn...

Ça, c'est important. Nous sommes attristés de voir que, depuis cinquante ans, un déséquilibre s'est créé entre l'ensemble des acteurs au sein de la filière. Nos agriculteurs vivent mal de leur métier, et cela nous fend le coeur, comme diraient les Marseillais, de voir des adultes ne pas pouvoir encourager leurs enfants à reprendre l'exploitati...

C'est pourquoi je dis que le coeur de la discussion, c'est le revenu de nos agriculteurs. Dans le même temps, depuis cinquante ans, on voit des acteurs de la même chaîne – de grands industriels français, européens ou internationaux, des commerçants devenus de grands distributeurs – se fédérer en centrales d'achat. Eux gagnent leur vie de maniè...

Pour revenir au texte que vous nous proposez, monsieur le ministre, je voudrais aborder plusieurs points, et notamment la question des relations commerciales. Avec Philippe Vigier et Charles de Courson, nous avions identifié l'oligopole que représentent les quatre grandes centrales d'achat et déposé un amendement à la loi Sapin 2 – qui a failli...

Nous considérons que les relations commerciales qui régissent aujourd'hui les échanges entre les centrales d'achat de la grande distribution, les industriels et les producteurs souffrent structurellement d'une mauvaise répartition de la valeur. Nous devons donc légiférer pour corriger ce déséquilibre qu'on ne peut plus laisser perdurer. Pour c...

La contractualisation était la tarte à la crème. On a conseillé aux agriculteurs de créer des organisations de producteurs et on les a largués en pleine nature !

Notre rôle aujourd'hui, le vôtre, monsieur le ministre, c'est d'encourager les agriculteurs à se fédérer, mais surtout de faire en sorte que la loi donne du poids à ces organisations de producteurs, notamment dans le cadre des négociations commerciales. Aujourd'hui, lorsqu'un des plus grands industriels français, implanté dans un département de...

… mais ne les entend pas et n'en fait qu'à sa tête. À un moment donné, il faudra que la loi permette à nos agriculteurs de se fédérer et de travailler sur des indicateurs de prix incontestables, probablement avec l'appui de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires. Depuis quelques semaines, j'ai l'honneur ...

C'était aussi pour encourager M. Chalmin à cesser de dire : « Ah, vous savez, monsieur le député, il faut que l'agriculture française soit plus compétitive ! » Mais que faut-il pour que les agriculteurs soient compétitifs ? Qu'ils travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre ? Ils n'en peuvent plus, notamment les éleveurs – que je connais m...

Toutefois, on ne peut pas dire à quelqu'un qui a investi, il y a deux ou quatre ans, 1 à 2 millions d'euros dans un bâtiment d'élevage : « Madame, votre poulailler, c'est terminé : il n'est plus aux normes, vous changez de technique ! » Cela ne se fait pas ainsi, il faut se montrer réaliste.