Les amendements de Stéphane Viry pour ce dossier

96 interventions trouvées.

Cet amendement est utile et intéressant parce qu'il suscite une réflexion collective sur les objectifs que la nation s'assigne à l'égard de celles et ceux à qui nous devons beaucoup, en l'occurrence les sapeurs-pompiers et les sapeurs-pompiers volontaires. On s'aperçoit que notre assemblée est en attente d'éléments concrets, face à des inconnue...

La situation française est suspendue aux conséquences de l'arrêt Matzak, qui pose une grande difficulté : il est désormais urgent de négocier un accord avec l'Union européenne, sans quoi notre système va s'écrouler. Je déplore, à ce stade des débats, que personne n'ait un commencement de réponse concrète : nous bien sûr, en tant que législateur...

Je souhaiterais bien volontiers me tenir devant cet hémicycle fort de la certitude que nous nous accordons tous pour reconnaître l'importance fondamentale de la sauvegarde de notre système social, que nous avons hérité du Conseil national de la Résistance à la fin de la seconde guerre mondiale. Ce système, fondé sur la répartition et les cotisa...

Enfin, c'est en vain que les députés auront travaillé en commission. Je pourrais m'arrêter là car tout est dit dans ce déplorable constat. La pratique parlementaire de la majorité est devenue absurde et, en manquant de respect aux institutions, elle s'éloigne dangereusement de la démocratie. La verticalité du pouvoir atomise le débat et, inélu...

Concernant le projet de loi relatif au système universel de retraite, seule l'impréparation totale du calendrier parlementaire est égale à l'inédit des faits.

Je vous ferai grâce d'une diatribe à propos des mouvements sociaux qui foisonnent depuis plusieurs mois. Mais j'ai le devoir de vous avertir : vous, collègues de la majorité, qui vous prétendiez les hérauts d'un nouveau monde dont nous attendons encore de connaître l'esquisse, vous fûtes en réalité, de par l'impréparation de ce texte, les artis...

Les députés ont offert aux Français un spectacle bien désolant qui pourrait, je le crains, les éloigner encore davantage de la représentation politique. Pourtant, loin d'être inertes et de jouer l'immobilisme, les députés Les Républicains ont présenté un projet de réforme solide. Nos propositions sont justes, équilibrées, financées, soutenabl...

On pourrait croire qu'il s'agit d'une politique pensée et légitime – j'aimerais le croire – , mais il n'en est rien. En effet, les caisses autonomes disparaîtront avec la nouvelle réforme.

Aux incompréhensions suscitées par les dérogations à l'universalité s'ajoutent celles de nombreux salariés qui cotisent dans des caisses autonomes. Celles-ci sont autogérées, financées, solidaires de la caisse générale et ne requièrent aucune aide du contribuable. Pis, la suppression des caisses autonomes entraînera un doublement des cotisatio...

La réforme suscite une même incompréhension chez d'autres travailleurs. Je pense tout d'abord aux enseignants, qui craignent légitimement une baisse de leur pension.

Actuellement, leur retraite est calculée sur les six derniers mois de leur carrière. Dans un système à points, tel que vous nous le proposez, toute la carrière serait prise en compte. La conséquence en serait un abaissement de leur pension, y compris dans l'hypothèse où les primes seraient incluses dans le nouveau système. Pour tenter d'endigu...

D'autres professionnels, notamment ceux de la santé, sont également inquiets et s'interrogent : ils craignent une augmentation de leur cotisation. Quant aux retraités agricoles, ils bénéficieront certes d'un minimum de pension, mais cela concernera uniquement les nouveaux retraités qui auront des carrières complètes.

Où sont la justice et l'équité quand on connaît les conditions de travail et le niveau de vie de la majorité des salariés agricoles ?

Aujourd'hui, les retraites agricoles s'établissent en moyenne à 780 euros pour un homme et à 580 euros pour une femme, alors que le seuil de pauvreté est d'environ 1 041 euros par mois. Cette situation est insupportable !

Or vous n'y répondez pas, malgré l'urgence. En 2040, un tiers de la population aura plus de 60 ans. Or 2040, mes chers collègues, c'est demain. La question du vieillissement de la population ne peut être contournée. Il nous faut l'assumer dès maintenant ; il faut garantir le financement des retraites. Le Gouvernement use de péripéties verbale...

Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, je ne peux qu'appeler votre attention : votre réforme suscite des inquiétudes légitimes ; entendez les oppositions ; entendez cette France qui gronde et ne veut pas de cette réforme ; reportez l'examen de ces textes pour nous permettre d'aboutir à une réforme construite et financée.