Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

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Nous aurons l'occasion de développer ça tout à l'heure, mais les réalités de l'éducation nationale ne se résument pas à des chiffres que vous nous jetez à la figure. Derrière la réalité des chiffres, je partage avec le slameur Grand Corps Malade le sentiment suivant – il le dit avec beaucoup de plus de talent que moi : l'ascenseur social de l'é...

Vous connaissez, monsieur le ministre, mon engagement sur la question de l'école inclusive, nous y reviendrons lorsque nous évoquerons le statut des AESH. J'appelle votre attention sur le fait que, dans le secteur des enseignants coordonnateurs d'unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS), la précarité devient la règle. Dans mon académ...

S'il est un sujet sur lequel la lecture du budget ne suffit pas, c'est la médecine scolaire. La question n'est pas tant d'examiner si les postes sont créés budgétairement, mais de savoir s'il y a concrètement des médecins dans nos établissements. Et la réponse est non. Dans le département de Seine-Maritime, vingt postes de médecins sont vacants...

Je ne sais combien de fois nous vous avons interpellés pour vous dire que la médecine scolaire est abandonnée, qu'elle est le parent pauvre de l'éducation nationale et qu'il faudrait agir concrètement pour recruter des toubibs et des infirmiers et pour leur donner une place dans la communauté éducative. Cela me met en colère !

Répéter, c'est enseigner. Nous allons le faire, nous aussi, sur la question des AESH. Dans le cadre de la commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés, dont j'étais rapporteur, j'avais essayé de dresser un portrait-robot des AESH. Plus de 95 % étaient des femmes ; 80 % étaient au moins titulaire d'un baccalauréat ; à l'époque, 70...

L'absence de réponse me conduit à insister – je suis obstiné. En tant que rapporteur de la commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés, j'avais demandé un retour sur évaluation avant la généralisation des PIAL. Ma collègue Jacqueline Dubois a d'ailleurs assez poliment considéré que cette absence d'évaluation portait préjudice à ...

Savez-vous pourquoi notre débat ressemble parfois à un dialogue de sourds ? Ce n'est pas parce que nous fassions preuve de mauvaise foi – et vous non plus, monsieur le ministre. En réalité, cela vient essentiellement du fait que nous ne disposons pas d'outils de pilotage statistique consolidés de la gestion des AESH et, plus largement, de l'inc...

Vous savez, en ce moment, il y a un débat sur le pouvoir d'achat. J'ai d'ailleurs constaté que les divers argumentaires et notes des ministres avaient été peaufinés pour en tenir compte. En milieu rural, l'augmentation des prix du carburant, du gaz et de l'électricité va provoquer une perte de 650 euros par mois pour les gens qui peinent à remp...

Tout d'abord, monsieur le ministre, je souhaite vous informer que dans le cadre de la semaine de contrôle, le groupe coco reviendra sur ce point important et en quelque sorte vous obligera à fournir des chiffres. Ensuite, pour prolonger le propos d'Elsa Faucillon au sujet des heures notifiées qui ne correspondent concrètement à aucune présence...

C'est le sentiment que j'ai : j'espère me tromper ! J'aimerais donc disposer des chiffres, département par département, de ces quotités horaires travaillées, qui ont des conséquences à la fois sur les mômes et sur le statut des AESH.

Je voudrais d'abord rassurer ma collègue Dubois : si je l'ai citée, ce n'était pas pour la stigmatiser mais pour l'associer aux travaux que nous avons menés en commun et au constat que nous faisons aujourd'hui sur les limites – qu'elle a elle-même soulignées dans son rapport de juin 2021. Notre collègue souligne avec raison que 75 % des précon...

Le ministre a dit très justement qu'il fallait veiller à ne pas faire prendre en charge par la MDPH des difficultés sociales qui n'en relèvent pas. Je partage cet avis : les sureffectifs, les difficultés rencontrées par la communauté éducative ont pu parfois conduire à orienter des familles vers une prise en charge du handicap pour des difficul...

J'entends bien, mais vous le faites avec insistance. À mon sens, non seulement cet amendement va dans le bon sens, mais c'est le minimum que l'on puisse faire.

Les assistants d'éducation exercent un métier difficile, souvent dans des conditions très précaires, comme les AESH. Ceux qui travaillent en REP ne veulent pas effectuer des heures supplémentaires : ils souhaitent avant tout être plus nombreux, dans la mesure où la présence humaine en éducation prioritaire est essentielle pour prendre soin des ...

Pardon de le dire avec autant de simplicité, mais ils soulèvent un problème central : la moitié des agriculteurs partiront à la retraite d'ici à 2030, d'où un enjeu de renouvellement des générations – la même question se pose d'ailleurs pour les pêcheurs et les lycées maritimes. Depuis de nombreuses années, l'enseignement agricole subit une cr...