Les amendements de Pierre Dharréville pour ce dossier

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Quinze heures quarante, c'est l'heure à partir de laquelle, les femmes, dans notre pays, travaillent gratuitement. Ce travail gratuit s'explique par des salaires inférieurs de 25 % à ceux des hommes tous contrats confondus et de 16 % si l'on ne comptabilise que les temps pleins. À poste, compétences, expérience et zone géographique égaux, une f...

Mais vos ordonnances sur le travail qui ont diminué les droits individuels et collectifs des salariés et espacé les négociations salariales ont mécaniquement été nuisibles à cette cause. Les premiers résultats de l'index « Égalité femmes-hommes » dans les grandes entreprises ne nous apprennent rien de plus et justifient à eux seuls des lois be...

Monsieur le président, je tiens à réaffirmer l'effroi et l'engagement total et ancien – jusque dans les camps – et toujours renouvelé des communistes et de notre groupe face à l'antisémitisme qui ressurgit et à tous les racismes.

Monsieur le Premier ministre, le fameux grand débat est, décidément, le lieu de nombreuses élucubrations et, avec constance, vous piochez toujours dans le même panier : celui de droite.

Ce n'est pas pour nous surprendre, car il s'agit là de la nature profonde de votre politique. Des contreparties à la solidarité, voilà une vraie mauvaise idée ! D'abord, parce qu'elle relève toujours de la même logique qui rend coupables les victimes, en sous-entendant qu'elles ne voudraient pas traverser la rue. C'est bien mal identifier les ...

C'est aussi bien mal appréhender les mécanismes de la misère et ceux qui permettent d'en sortir. Oui, il faut établir des droits élémentaires pour défendre la dignité de chaque être humain, en commençant par le respect et par l'accompagnement : tel est le sens du film Les Invisibles. Pour le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi – CI...

Si vous voyez des besoins d'intérêt général, créez des emplois dans la fonction publique au lieu d'en supprimer. Si vous voyez des métiers en tension, ouvrez des formations dans les lycées et développez les centres AFPA – Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes – , au lieu de les fermer. Cette question est en effet sortie...

Une mesure humiliante de plus n'apportera pas de réponse à la misère, au chômage et aux tensions du marché de l'emploi. Est-ce là tout l'esprit de votre revenu universel d'activité ?

Hier après-midi, des jeunes d'un lycée professionnel avaient demandé à me rencontrer. Pour me dire son angoisse, l'un d'eux eut cette formule : « On n'a pas envie d'être des travailleurs pauvres ». Monsieur le premier ministre, ma voix s'est troublée au moment de lui répondre. Le soir, j'écoutai le Président sortir de son silence. La seule vér...

Dimanche, j'accompagnais l'association Cyclosein pour alerter sur l'augmentation du risque de cancer du sein lié au travail de nuit. Madame la ministre, je voudrais vous parler du travail, de la façon dont on peut y perdre la santé et, parfois, la vie. Le scandale de l'amiante nous a rappelé qu'il s'agit bien d'un drame toujours contemporain.

Chaque année, plus de 600 000 accidents du travail sont déclarés et près de 50 000 personnes se voient reconnaître une maladie professionnelle ; et nous savons que ces maladies sont largement sous-identifiées. En évoquant ces chiffres, je pense à ces personnels soignants, à ces intérimaires, à ces situations où les accidents du travail augmente...

Jusqu'où faut-il donner de soi pour gagner son pain ? Vouloir un travail émancipateur, c'est respecter l'humain, c'est respecter l'acte de production, de création, de participation qu'est le travail.

On ne peut le faire en invoquant sans cesse le coût du travail ; en poussant toujours plus les feux d'une compétitivité et d'une productivité qui, d'ailleurs, ne font pas défaut aux salariés de notre pays ; en développant la précarité, le mal-travail, le management par la terreur ; en refusant d'investir dans les outils de production ; en perpé...

Et la suppression des CHSCT n'est pas faite pour relever ce défi dans le concret des entreprises et des postes de travail ! Il faut arrêter de déréglementer, de desserrer l'étau et faire respecter l'humain au travail. Il y a des idées pour cela, des inquiétudes aussi. Trois rapports vous ont été remis, dont l'un à l'initiative des députés comm...

Monsieur le Premier ministre, le présidentialisme étend autant qu'il le peut son ombre sur la République, et ce n'est pas l'idée que nous nous faisons d'une République démocratique. Hier, nous avons pu entendre le Président défendre obstinément votre action et détailler votre feuille de route, et ce n'est pas l'idée que l'on peut se faire d'une...

Monsieur le Premier ministre, voici un mois, la Commission européenne a renvoyé la France devant la Cour de justice de l'Union européenne pour non-respect des normes de qualité de l'air. Au nom de l'urgence sanitaire, après des années d'avertissements, elle a décidé de taper du poing sur la table. Nous avons le droit de savoir, le droit à des e...

Madame la ministre du travail, avec le Président de la République, le Gouvernement a entamé un grand recensement des fainéants et des privilégiés. Vous avez le courage de les désigner à l'opinion publique comme les responsables d'une situation dégradée et des obstacles au développement si harmonieux du libéralisme en Europe et dans le monde ! ...

Vous demandez la solidarité intergénérationnelle – car ces femmes et ces hommes qui ont déjà beaucoup donné et qui donnent encore en soutenant leurs enfants, en étant aidants de leurs parents et en s'engageant dans des associations, ils doivent donner plus encore ! Vous avez décidé de prendre l'argent là où il est, dans les poches de ces 7 mil...

Car nous savons tous que les 42,7 milliards d'euros de dividendes versés cette année en France à des gens qui ont bien mérité finiront par être partagés dans la société ! Vous respectez ainsi les promesses de campagne du Président de la République, qui avait déclaré : « Pas d'allégement des pensions de retraite ! Je ne veux pas faire d'économie...

Certains ne veulent pas le comprendre : on n'allège pas les pensions, on les ponctionne ! Je crains pourtant que le pot aux roses ne soit bientôt découvert, car sur le terrain, les retraités sont en colère. Ne pensez-vous pas que vous serez bientôt obligée, madame la ministre, de vous occuper malgré tout des actionnaires ?