Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

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À l'issue de l'examen de cette première partie de la loi de finances pour 2019, une question se pose à chacune et chacun d'entre nous : qu'est-ce qui, au fond, distingue le nouveau monde de l'ancien ?

Le groupe Libertés et territoires n'est pas véritablement en mesure de répondre avec clarté à cette question, et je ne crois pas que nous soyons les seuls dans cette situation sur ces bancs si l'on est objectif et sincère. Et pour cause ! Comme dans l'ancien monde, la dette augmente et menace de plus en plus l'avenir des générations futures : l...

Les dépenses publiques continuent de progresser – 51 milliards d'euros en plus entre 2018 et 2019 – , tout comme le coût des niches fiscales, qui dépasse désormais les 100 milliards d'euros. Et les économies annoncées ne sont pas au rendez-vous : à peine 10 milliards d'euros. Les réformes structurelles dont la France a plus que jamais besoin n...

Enfin, comme dans l'ancien monde, nous ne respectons toujours pas nos engagements européens en matière de réduction du déficit structurel, puisque nous ne parvenons pas à le réduire de 0,5 point au moins. Le Haut Conseil des finances publiques souligne d'ailleurs que la diminution de la dette publique par rapport au PIB est moins importante que...

À cet égard, la loi de finances que vous nous présentez souffre de trois carences majeures. Elle ne prévoit rien qui préfigure le vaste mouvement de décentralisation dont la France a tellement besoin. Nous attendions d'elle un pacte de confiance entre Paris et les territoires, une clarification des compétences entre ce qui doit rester du domain...

Cette politique est injuste, d'autant plus que vous annoncez 6 milliards d'euros de pouvoir d'achat en plus, mais le compte n'y est pas. Ce n'est pas moi, mais l'Observatoire français des conjonctures économiques qui affirme que la hausse se limitera à 3,5 milliards. Enfin, nous n'oublions pas que les pensions de retraite sont devenues une vari...