Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

32 interventions trouvées.

Sinon nous n'y arriverons pas : le nombre d'heures médicales disponibles est plus faible qu'il y a quarante ans, parce qu'il y a quinze millions d'habitants de plus et davantage de besoins. Le rapporteur général le sait parfaitement : sur ces questions, peu de désaccords nous séparent. Il faut seulement veiller à toujours assurer la coordinatio...

C'est le cas chez moi ! Quand on est confronté à cette situation, on ne s'étonne plus que certains veuillent aller plus loin sur la fin de vie. Apportons une solution. Il existe une réponse financière ; il faut une réponse territoriale, formalisée et finalisée. Les ambulanciers ont aussi été très sollicités pendant la crise sanitaire. Nous con...

Le Gouvernement propose d'avancer de deux ans la date limite à laquelle le contrat entre l'établissement et l'ARS pourra être conclu mais je répète ce que j'ai dit tout à l'heure : pour bâtir un programme d'investissement dans les établissements, quand on a l'ambition de transformer le système de santé, il ne faut pas sept ans. Pour m'être impl...

Il faut donc afficher une ambition beaucoup plus forte. Nous savons très bien, de toute façon, que les programmes d'infrastructures subissent toujours un décalage et qu'ils ne sont jamais terminés plus tôt que prévu : c'est vrai partout, et naturellement aussi dans le milieu hospitalier. Si vous prévoyez un délai trop long, les équipes n'y croi...

…surtout lorsqu'il s'agit d'une belle cause. C'est un beau geste pour les pompiers, qui le méritent. Ils font un métier difficile. Dans quelques semaines, ce sera la Sainte-Barbe : nous pourrons leur dire que les parlementaires ont été capables de prendre leurs responsabilités. Jean-Pierre Door a rappelé que tout vient à point à qui sait attend...

Je ne suis pas du tout d'accord avec l'amendement de notre collègue Dharréville pour une raison simple : je suis contre la médecine en silos. Allons-nous mettre la médecine de ville d'un côté et la médecine hospitalière de l'autre, alors qu'il doit y avoir des passerelles entre les deux de façon permanente ? Nous nous plaignons tous des diffic...

…alors que nous butons déjà sur le problème de l'attractivité et que nous avons mis tant d'années à faire qu'un médecin généraliste de ville puisse travailler à l'hôpital et qu'un spécialiste de l'hôpital puisse exercer en ville ! C'est de cette perméabilité permanente que nous avons besoin. Nous avons commencé à faire les GHT, qui doivent dev...

S'ils l'ont fait, c'est qu'ils avaient constaté un problème d'attractivité. Alors, faisons sauter ces silos ; sinon, les deux systèmes seront par terre.

Nous parlons beaucoup de prévention ; nous savons les ravages que provoque le tabac. Il existe une anomalie : les produits du tabac à chauffer ne sont pas taxés de la même façon que les cigarettes manufacturées. J'anticipe votre réponse, monsieur le ministre délégué, en précisant d'emblée que le régime fiscal des produits du tabac manufacturés...

Mais, chère collègue, rien n'interdit d'harmoniser la fiscalité pour le tabac chauffé. Je ne demande pas une fiscalité plus élevée que celle s'appliquant aux cigarettes manufacturées ; je réclame la même, d'autant plus qu'on n'est pas toujours certain de la qualité de ces produits, notamment par rapport à celle des cigarettes manufacturées. Il...

J'ai entendu vos arguments, monsieur le ministre délégué. Le rapporteur général avait réservé un accueil plutôt chaleureux à cet amendement en commission, mais je le sens battre en retraite. Il serait pourtant dommage de rejeter cet amendement qui vise à lutter contre les ravages – il n'y a pas d'autre mot – du tabac, rappelés par Jean-Louis To...

Je suis désolé pour mes collègues, mais je ne suis pas favorable à cette mesure, après avoir creusé les pistes possibles dans une proposition de loi. Je connais le problème sur mon territoire du sud de l'Eure-et-Loir, où la désertification médicale est la plus marquée de France. On y compte 76 médecins pour 100 000 habitants. Si vous trouvez pi...