Les amendements de Philippe Gosselin pour ce dossier

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Les explications de vote impliquent un peu de solennité, mes chers collègues. Nous allons nous prononcer non sur un texte banal, mais sur un texte qui fixe le cadre de la sortie de l'état d'urgence, un cadre exorbitant du droit commun jusqu'au milieu de l'été 2022. C'est un long tunnel de huit mois, sans contrôle démocratique, qui enjambera l'é...

et nous étions à vos côtés en mai 2020 pour voter avec vous le cadre juridique nécessaire. Nous avions pris nos responsabilités, parce qu'il y avait urgence et proportionnalité des mesures, et parce que nous étions collectivement pris de court. Dix-huit mois après le début de l'état d'urgence sanitaire – qui a certes cessé cet été –, après des...

le gel hydroalcoolique est bien là ; la vaccination est bien là. Surtout, nos concitoyens sont au rendez-vous : ils jouent le jeu de la vaccination ! Ils ont compris l'intérêt de se protéger et de protéger les autres. Les soignants sont admirables. Alors je vous en prie, ne faites pas de chantage à l'irresponsabilité ! Je ne suis même pas sûr q...

– qui ne sont finalement même pas là parce qu'on leur a fait comprendre qu'il valait mieux qu'ils s'abstiennent de venir –, le résultat est serré. L'article 2 a bénéficié d'une courte majorité pas très glorieuse ! Alors que craignez-vous ? De ne pas avoir les outils ? Ou redoutez-vous le rendez-vous démocratique avant les échéances ? Craignez-v...

C'est ce débat à la loyale, avec le peuple, que vous refusez ! C'est ce débat démocratique et légitime que vous redoutez !

Nous vous donnons les moyens : vous les aurez jusqu'à l'été 2022, quels que soient les résultats politiques, sans doute. Prenez soin de la sécurité de nos concitoyens. Nous, nous continuerons à prendre soin de la démocratie et de la voix du peuple !

Nous arrivons à cette heure tardive à un moment important : le Gouvernement demande que nous lui accordions notre confiance. Mais comment pourrions-nous avoir confiance dans un gouvernement qui, il y a quelques minutes, en catimini, sans scrutin public, a fait lever – cela vient aussi illustrer la manière dont ont eu lieu nos débats – le secret...

Cette façon de faire illustre bien vos procédés. Vous nous demandez de vous donner les clés jusqu'au 31 juillet de l'année prochaine, soit dix mois à partir d'aujourd'hui, dix mois sans aucun contrôle parlementaire ! Alors oui, bien sûr, le Gouvernement a besoin d'outils pour travailler – ah ça, on en a entendu parler, de la « boîte à outils » ...

Et vous nous demandez de vous accorder notre confiance ? Dans ces conditions, non, ce n'est évidemment pas possible ! Depuis des mois, nous sommes restés fidèles à notre approche, de manière responsable : oui, il faut agir, mais sous le contrôle démocratique du Parlement, qui doit s'exercer de façon régulière.

À chaque fois que nous nous sommes retrouvés, c'était sous la contrainte des événements, de la maladie, et jamais parce que vous aviez accepté – oh, le vilain mot – une clause de revoyure.

Est-ce si compliqué d'accorder régulièrement un peu de temps à des débats qui auraient été anticipés ? Ils seraient sans doute de ce fait beaucoup plus sereins, beaucoup plus décontractés que sous la pression des événements. Voilà sans doute votre conception de la démocratie. Le Parlement gêne parfois, mais en s'auto-abstenant aussi régulièrem...