Les amendements de Olivier Véran pour ce dossier

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Monsieur Dharréville, vous vous interrogiez sur l'histoire de la majoration du taux de remplacement. Nous sommes en 1945. La France a été décimée par la seconde guerre mondiale. L'espérance de vie est de 65 ans et le taux de natalité de trois enfants par femme. Nous sommes encore très loin de l'invention des allocations familiales, dont la prem...

Il est alors décidé de repeupler la France et d'encourager les familles très nombreuses. Effectivement, un parlementaire propose que, tout au long de votre vie – je rappelle que l'espérance de vie est alors de 65 ans, et non de 85 ans comme aujourd'hui – , au bout d'un mois de maladie, une majoration des indemnités journalières vous sera offert...

… et l'espérance de vie de 85 ans. Aujourd'hui, 85 % des salariés bénéficient, dans le cadre des conventions d'entreprise, d'une compensation totale des pertes d'indemnités journalières, y compris s'ils ont trois enfants ou plus. Monsieur Dharréville, vous en avez appelé à l'histoire et je viens de vous donner ces explications. Je vous pose do...

Vous continuez de percevoir une majoration des indemnités journalières. Ce n'est pas très cohérent, ni très social ! Je le répète, 85 % des familles bénéficient d'un remplacement des revenus perdus, dans le cadre d'une convention d'entreprise ; seules 10 000 à 12 000 personnes seront donc concernées par la suppression de cette majoration, à ha...

La majoration des prestations pour une partie des familles est une particularité étonnante de notre système de protection sociale, qui fonctionne par ailleurs de manière contributive. Comme je le disais en commission, je n'ai pas retrouvé, dans les tables de la loi, l'origine de cet avantage très ancien qui accorde aux parents de trois enfants ...