Les amendements de Martine Wonner pour ce dossier

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J'entends la volonté du collègue d'assouplir légèrement les mesures liberticides. Un couvre-feu n'en reste pas moins un couvre-feu, qu'il soit fixé à vingt et une heures ou à vingt-trois heures. En outre, comment définir un territoire où le virus circulerait moins ? Depuis un an et demi, nous ne savons toujours pas évaluer la circulation du vi...

Je trouvais intéressant l'amendement de notre collègue pour la bonne et simple raison que des commerces privés ou d'autres lieux font déjà malheureusement de la publicité en invitant à y venir à partir du moment où on pourra montrer un pass sanitaire. Pourquoi, en effet, ne pas utiliser les dispositions de droit commun, en l'espèce l'article L....

Je suis étonnée de la réponse du rapporteur et j'aurais aimé savoir sur quelle base scientifique il se fonde pour affirmer que des contaminations sont possibles en extérieur : nous savons aujourd'hui qu'il n'y a aucune contamination en espace ouvert. Et puisque j'ai la parole, je tiens à redire à quel point il est important de conserver dans n...

Depuis plus d'un an, le Gouvernement navigue à vue et les Français n'ont aucune visibilité – sur les traitements, par exemple, ou plutôt sur les vraies raisons de l'absence d'accès aux soins. Ils n'ont pas davantage de visibilité sur les vaccins et leur efficacité, puisqu'aucune transparence n'est faite s'agissant de l'expérimentation en cours ...

Si tel avait été le cas, eu égard aux sommes colossales dépensées depuis plus d'un an, peut-être aurait-il augmenté le nombre de lits et renforcé l'accès aux soins. Ce qui est sûr, c'est que ce gouvernement devient, sans les parlementaires, spécialiste des restrictions, des privations, des punitions. On aurait pu se laisser séduire par le titre...

Cet amendement, que M. Molac défendra également au nom du groupe Libertés et territoires, vise en effet à supprimer l'article. Au départ, l'état d'urgence sanitaire ne devait durer que deux mois. Les Français en ont plus qu'assez de ce régime d'exception, qui ne fait que durer encore et encore. On a beau leur faire croire que le texte vise à gé...

J'ai très envie de répondre à ce qui vient d'être dit, mais c'est tellement à côté de la plaque par rapport au débat que je ne le ferai pas. J'aimerais quelques précisions sur ce fameux pass sanitaire. On sait aujourd'hui à quel point les tests PCR ne sont pas fiables. On sait également à quel point les vaccins ne sont pas fiables – même le mi...

On sait aujourd'hui que les Français ne souhaitent pas que leurs déplacements soient subordonnés à la détention de ce pass. Cette réflexion a été menée à l'échelle européenne, et à l'échelle de l'espace de libre circulation Schengen. Et maintenant, alors que nous discutons d'un projet de loi visant à sortir de la crise sanitaire, vous voulez im...

Quand on discute avec les gens qui acceptent de se faire vacciner sans disposer de l'information nécessaire et suffisante sur la réalité de ces vaccins, on comprend que les Français savent très bien que demain, leurs déplacements seront limités.

Je citerai le président de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme : « En temps de paix, la République n'a jamais connu une telle restriction de libertés ». À qui le Gouvernement fait-il la guerre, si ce n'est aux Français ?

Pourquoi autant de restrictions de libertés, toujours et encore ? Quand on veut lutter contre une épidémie, on soigne, tout simplement.

On n'enferme pas, on ne confine pas, on ne se donne pas les moyens de prolonger ce couvre-feu. Oui, il faut supprimer cet article. Je ne nie absolument pas la situation sanitaire.

Absolument pas. Mais les chiffres qui continuent d'être mis en avant ne servent qu'à entretenir la peur parmi les Français. On parle de plus de 100 000 morts sans avoir remis les compteurs à zéro. C'est négliger les 500 000 autres décès en dehors de la covid. Pourquoi ne parle-t-on pas des 600 000 personnes qui sont malheureusement mortes depui...

Je suis assez surprise de cette réponse car, lorsque vous évoquez tout document qui permettrait de justifier un rétablissement, on entend que cela pourrait s'appliquer à un simple certificat médical : peut-être êtes-vous en train de nous dire, monsieur le secrétaire État, qu'on va enfin pouvoir faire confiance aux médecins ! Qui dit rétablissem...

Cela tombe bien, M. Blanchet est revenu. Monsieur le président, vous aviez annoncé que je prendrais la parole sur ses amendements, mais vous ne me l'avez pas donnée. Sans refaire l'historique, je constate que, dans tous les domaines, les députés de tous les groupes pointent l'incohérence totale des choix de l'exécutif dans l'article 1er . Depu...

Le couvre-feu est fixé actuellement à dix-neuf heures et, pour une raison totalement inexpliquée, il va passer à vingt et une heures. Mais pourquoi pas vingt et une heure trente ?

Monsieur le rapporteur, pardonnez-moi d'en revenir toujours à la même demande : ne peut-on apporter un peu de cohérence à ce texte pour contrebalancer la dissonance cognitive que vous nous imposez depuis plus d'un an ? Je n'ai toujours pas compris sur quelle base scientifique cet horaire avait été fixé. Et pourquoi rester dans l'état d'urgence ...