Les amendements de Julien Dive pour ce dossier

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Monsieur le rapporteur, je m'étonne de l'argument que vous nous opposez, selon lequel nous proposerions une discrimination positive en faveur de la filière sucre. À l'alinéa 47 de l'article, on constate que cette filière fait l'objet d'une discrimination, puisqu'on l'exclut de la contractualisation. La vérité est que cette filière est en grand...

Monsieur Moreau, vous nous avez expliqué que les interprofessions décidaient elles-mêmes des prix, mais qu'est-ce qui empêchera la grande distribution d'imposer aux interprofessions ses indicateurs ?

Cela vient de l'extérieur et rien n'encadre l'origine des indicateurs. Rien ne vous étonne ? Entre le moment où le texte est sorti de la commission et l'examen en séance publique, des personnes comme Michel-Édouard Leclerc se sont frotté les mains à la lecture de la version actuelle du texte. Nos collègues Grégory Besson-Moreau et Paul Molac o...

… même avec le name and shame que vous introduisez par amendement, monsieur le rapporteur. Le bon sens commande d'accepter les amendements qui, visiblement, font consensus sur l'ensemble des bancs, ceux de la majorité comme ceux de l'opposition – de gauche et de droite. Il est de bon sens de restaurer la confiance entre les différents acteurs ...

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, moins 75 % ! Non, ce n'est pas la dernière promotion sur une célèbre pâte à tartiner, c'est la chute vertigineuse du nombre des exploitants agricoles, conjoints et salariés compris, en France, durant les cinquante dernières années. Alors ...

C'est d'abord un métier qui ne paie pas. Le salaire moyen en France, en 2016, était de 1 250 euros par mois – mais ce n'est qu'une moyenne : combien gagnent nettement moins que ce revenu déjà modeste ? Nous avons quelques pistes de réponse : en 2016, 20 % des exploitants agricoles ne pouvaient pas se verser de salaire et 30 % touchaient moins d...

Ce n'est pas tout. Être agriculteur, c'est une vie de travail, d'abnégation, de solitude. En s'engageant sur ce chemin, chacun avait conscience de ces conditions difficiles, mais, combinées à une absence de reconnaissance et couplées à des revenus modestes ainsi qu'à une perpétuelle prise de risque financière, …

… elles conduisent chaque année un certain nombre de professionnels à envisager, voire à commettre l'irréparable. Oui, en France, aujourd'hui, en 2018, la mortalité par suicide est de 20 à 30 % supérieure chez les agriculteurs que dans le reste de la population. Même lorsque l'agriculture française se porte bien, on ne peut pas en dire autant d...

… ou le report de deux mois de l'examen du projet de loi, qui devait commencer au lendemain du salon de l'agriculture – , j'espère très sincèrement que la loi finale sera à la hauteur. Certes, je tiens à saluer l'esprit de coopération qui a régi les travaux de la commission des affaires économiques et qui a permis à chaque groupe politique d'in...

Nous devrons nous assurer que l'Autorité de la concurrence pourra intervenir. Enfin, s'agissant de la restauration collective, nous sommes tous d'accord pour privilégier la consommation de produits de qualité. Toutefois, la production française ne peut pas, aujourd'hui, répondre aux objectifs fixés par le projet de loi. Avec la rédaction actue...

Ce texte ne résoudra donc qu'une partie du problème de l'agriculture. Il ne doit pas occulter ce qui se décide dans notre dos. À l'échelle européenne comme à l'échelle internationale, le Président de la République se doit de sortir de l'inertie. Je demande à l'exécutif de joindre les actes à la parole, notamment sur deux points. D'abord, la ré...

Le Président de la République doit défendre cette PAC qui est à la fois l'une des plus belles créations de la France et l'un des piliers sur lesquels repose le fragile équilibre de l'Union européenne. Deuxième point : les accords commerciaux. Dans ce domaine, le Président de la République n'a jusqu'ici pas toujours eu le réflexe de prendre d'a...