Les amendements de Joël Aviragnet pour ce dossier

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Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, jeudi dernier, le Gouvernement a annoncé un durcissement des mesures de lutte contre la covid-19. Nous n'avions pas à en arriver là. Si nous sommes en guerre, comme l'avait déclaré le Président de la République, la chaîne de commandement est défaillante à tous les niveaux.

Et si seize départements sont à nouveau confinés, c'est par manque d'anticipation d'une situation pourtant prévisible. Le retard coupable pris par notre pays dans la vaccination donne le sentiment que nos soldats du personnel médical sont désarmés, démunis. Vous osez vous vanter jour après jour de votre stratégie vaccinale, qui est de fait un ...

Vous annoncez désormais l'ouverture de grands centres de vaccination dans tout le pays. Mais qui vaccinera, dans nos campagnes où les médecins sont de plus en plus rares, …

… alors que vous refusez toujours de réguler l'installation des jeunes médecins après leurs études ? Depuis le 15 mars, les pharmaciens ont l'autorisation de vacciner contre la covid-19. Pourquoi ne pas donner cette autorisation aux infirmières et aux infirmiers, qui sont en première ligne de la lutte contre l'épidémie depuis un an ? Monsieur ...

Monsieur le ministre, vous persistez à penser qu'il suffit de belles paroles pour faire croire à la population que les doses de vaccin sont là, comme vous l'avez fait avec les masques l'an dernier. Le problème de la communication, c'est qu'elle n'est efficace que si les faits confirment les mots. Or les faits, ici, sont terriblement décevants.

Au bout de trois mois, seulement 3 % de la population française est vaccinée, quand les États-Unis vaccinent 2 % de leur population en un week-end.