Les amendements de Jean-Pierre Door pour ce dossier

7 interventions trouvées.

Je m'exprime aujourd'hui devant vous pour la vingtième et dernière fois sur un PLFSS, au terme d'un examen express qui relève d'une parodie parlementaire. Les délais qui nous ont été imposés pour l'examen de ce budget de la sécurité sociale de près de 600 milliards d'euros sont déraisonnables. Votre majorité en est réduite aujourd'hui à valider...

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les 400 millions d'euros supplémentaires consentis ou encore le « tarif plancher » sont des mesures très insuffisantes eu égard au vieillissement de la population. Il reste que la trajectoire financière quadriennale présentée par le Gouvernement est incompatible avec l'objectif d'apurement de la dette s...

Le Gouvernement et sa majorité persistent et signent. À l'issue des travaux de la commission, le présent projet de loi de financement de la sécurité sociale ne comporte malheureusement pas d'améliorations par rapport au texte initial. Nos collègues sénateurs ont pourtant apporté de nombreux enrichissements que le groupe Les Républicains soutien...

Ce projet de loi n'est ni plus ni moins qu'un projet de fin de mandat présidentiel ; il fait suite à trois PLFSS décevants, à la crise des gilets jaunes, à la crise sanitaire et à un budget pour 2021 qui tenait essentiellement du carnet de chèques. La France a été mise sous perfusion par les milliards empruntés pendant les vagues successives de...

Le redressement des comptes de la sécurité sociale n'est donc pas pour demain. Combien d'exercices faudra-t-il désormais pour remonter la pente ? C'est une bombe à retardement transmise aux générations futures.

Les finances sociales constituent la priorité du redressement de l'ensemble des comptes publics, car les dépenses sociales représentent près de la moitié des dépenses publiques. Pourtant, aucun cap n'est fixé. La communication ne doit pas tenir lieu de stratégie. Évidemment, nous ne sommes pas contre l'organisation des soins, mais l'on ne peut ...

Il faut absolument reprendre le contrôle de la dette et renoncer au poison mortel de la dette perpétuelle. Entre 2019 et 2021, la dette supplémentaire portée par la CADES aura bondi de 51 milliards d'euros. Or il s'agissait de ramener la dette sociale à zéro en 2024. L'objectif a désormais été repoussé. La loi d'août 2020 relative à la dette so...