Les amendements de Jean-Philippe Nilor pour ce dossier

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Depuis l'instauration du premier état d'urgence, le 23 mars 2020, la gestion de la crise sanitaire a été marquée par des dysfonctionnements à répétition, des dissimulations, un manque de transparence, et la création d'un mille-feuille normatif incompréhensible.

Deux périodes d'état d'urgence et deux régimes transitoires de sortie d'état d'urgence ont été instaurés, des dizaines d'ordonnances et des centaines d'arrêtés préfectoraux ont été pris dans des domaines dépassant largement le cadre strict de la gestion de l'épidémie.

Aujourd'hui, vous nous demandez une nouvelle fois la prorogation des dispositifs d'exception attentatoires aux libertés fondamentales. Cette demande est inquiétante. Elle atteste le choix du Gouvernement de privilégier une approche exclusivement sécuritaire de la gestion de la crise et une politique autocratique au nom de la prévention sanitair...

La politique sanitaire doit prendre en considération les inégalités territoriales dans l'accès aux soins et le phénomène de méfiance de la parole publique. Dans les territoires d'outre-mer en particulier, où l'épidémie est la plus forte, où les systèmes de santé sont les plus fragiles, où le taux de vaccination est le plus faible, l'État n'est ...

Alors que fait-on concrètement ? Leur empêcher l'accès à leur lieu de travail ? Les faire gazer par des policiers eux-mêmes non soumis à l'obligation vaccinale ? Les remplacer par des infirmiers, médecins ou aides-soignants recrutés sur des sites nationaux avec des salaires mensuels mirobolants – 3 700 euros pour un poste d'infirmière en Martin...