… et vous le savez bien. Votre échec est hélas très réel. Aujourd'hui, dans nos communes, il n'y a plus un seul match de foot, le dimanche. Dans mon département, peut-être l'un des plus cyclistes de France, il n'y a plus une seule course à bicyclette depuis le début de l'année. Les clubs de jeunes qui, chaque année, organisent de grands concerts de rock qui soudent toute une génération sont à l'arrêt, comme les troupes de théâtre – il en existe pratiquement dans chaque commune – et les salles de cinéma associatif – on en trouve dans chaque canton.
Vous êtes passés à côté, peut-être pas des grandes associations, que vous avez traitées finalement comme des entreprises, mais des petites, qui vivent du bénévolat et parfois du bal, du loto ou du repas qu'on organise, ce que vous n'avez su ni comprendre ni mesurer. Qu'est-ce que ces associations attendent de vous ? De la confiance, de la liberté et plus encore de la simplification.