Intervention de Éric Girardin

Séance en hémicycle du vendredi 30 octobre 2020 à 9h00
Projet de loi de finances pour 2021 — Agriculture alimentation forêt et affaires rurales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin :

Je pose cette question au nom de ma collègue Marie-Christine Verdier-Jouclas, à laquelle je m'associe.

Les 19 et 20 octobre derniers, le conseil des ministres de l'agriculture a conclu un accord, ambitieux du point de vue environnemental, au sujet de la politique agricole commune de l'Union européenne pour la période 2023-2027. La majorité parlementaire salue cet accord dans lequel vous vous êtes fortement investi, monsieur le ministre, car il permettra qu'un tiers des paiements directs soient conditionnés au respect des normes environnementales dans tous les États membres. Il s'agit là d'une mesure forte pour une culture de la terre respectueuse de son environnement, dont la France peut et doit être fière.

Les membres du groupe d'études vigne, vin et oenologie – dont Mme Verdier-Jouclas est coprésidente et moi-même, vice-président – se félicitent de la prolongation des autorisations de plantations viticoles jusqu'en 2040, étant précisé que le Parlement européen a, me semble-t-il, déposé un amendement visant à repousser cette date à 2050. Une telle décision est essentielle à la bonne gestion et régulation des vignobles en fonction de l'évolution des marchés ; elle donnera une meilleure visibilité aux opérateurs économiques de notre filière viticole.

Cet accord s'inscrit dans la continuité des mesures agro-écologiques du plan de relance, notamment du crédit d'impôt de 76 millions d'euros accordé aux exploitations certifiées haute valeur environnementale, qui sera intégré au projet de loi de finances pour 2021. C'est une aide financière que nous ne pouvons que saluer puisqu'elle renforcera l'accompagnement agro-écologique de nos exploitants. L'agro-écologie représente une véritable priorité agricole en cette période de crise et de changement afin de concrétiser nos engagements en matière de transition écologique et de garantir une alimentation saine, sûre, durable, locale et de qualité. C'est la condition à respecter coûte que coûte pour bien produire, bien manger et garantir notre santé.

Monsieur le ministre, pouvez-vous nous dire par quelles mesures concrètes cet accord de la PAC – qui, nous le souhaitons, représentera un véritable tournant dans notre façon de produire, de s'alimenter et de respecter l'environnement – va se traduire sur le terrain pour nos agriculteurs français ?

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