Intervention de Maud Petit

Séance en hémicycle du mercredi 28 octobre 2020 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2021 — Enseignement scolaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Avant tout propos, le groupe du Mouvement démocrate et démocrates apparentés souhaite assurer le monde enseignant de son soutien le plus total.

L'Assemblée nationale examine aujourd'hui les crédits la mission « Enseignement scolaire » du projet de loi de finances pour 2021. La constance du budget de l'éducation nationale, premier de l'État, confirme la volonté du Gouvernement et de la majorité de faire de l'éducation l'une des priorités du quinquennat. Notre groupe se félicite ainsi de la hausse des crédits de cette mission qui, avec 1,6 milliard d'euros supplémentaires, atteindra 53,6 milliards en 2021. Alors que l'épidémie de covid-19 connaît un rebond significatif en cette fin d'année et que la crise sanitaire entraîne des conséquences économiques préoccupantes, cette hausse des crédits permettra d'assurer une continuité pédagogique indispensable, notamment, pour la lutte contre le décrochage scolaire. Notons d'ailleurs que les actions coordonnées avec les collectivités territoriales afin d'éviter les déscolarisations se poursuivent.

Dans le cadre de la rentrée 2021, le plan de continuité pédagogique défini a permis l'instauration de dispositifs d'accompagnement personnalisé. Les enjeux pour 2021 sont nombreux mais les progrès accomplis déjà importants. Je rappelle l'adoption, en 2019, de la loi pour une école de la confiance, qui comportait quatre mesures phares : l'instruction obligatoire dès 3 ans, l'obligation de formation jusqu'à 18 ans, le pré-recrutement des enseignants et la création d'un service public de l'école inclusive.

À ces mesures s'ajoute, dans le cadre du budget pour 2021, la création de plus de 2 000 emplois dans le premier degré, une augmentation des moyens humains qui facilitera le plafonnement des classes et l'extension du dispositif de dédoublement des classes aux grandes sections de maternelle dans les réseaux d'éducation prioritaire et qui protégera les écoles rurales du risque de fermeture.

Il faut aussi rappeler les nombreuses mesures en faveur de l'inclusion des élèves en situation de handicap mises en oeuvre depuis le début du quinquennat : la réforme du système d'accompagnement avec la création des AESH, la multiplication des ULIS et la formation des enseignants.

Fortement engagé en faveur de la réforme du système éducatif, le groupe du Mouvement démocrate et démocrates apparentés porte une attention particulière aux deux objectifs majeurs que sont l'éducation prioritaire et l'école inclusive. Aussi applaudissons-nous la création, en juillet 2020, d'un secrétariat d'État à l'éducation prioritaire confié à Nathalie Elimas. Tout récemment, notre groupe a montré qu'il était force de proposition avec la publication du rapport de notre collègue Erwan Balanant sur le harcèlement scolaire, qui émet 120 propositions en faveur de la protection des enfants dans le milieu scolaire.

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