Intervention de Gérald Darmanin

Séance en hémicycle du mardi 13 octobre 2020 à 15h00
Questions au gouvernement — Tempête alex dans les alpes-maritimes

Gérald Darmanin, ministre :

Permettez-moi de vous répondre en votre qualité de députée de la nation. Accompagnés de vous-même, madame la députée, mais aussi du député Éric Ciotti, du maire de Nice Christian Estrosi, du président du conseil départemental Charles-Ange Ginésy et de tous les parlementaires des Alpes-Maritimes venus apporter leur soutien, parmi lesquels Loïc Dombreval et Alexandra Valetta Ardisson, le Premier ministre et le Président de la République se sont rendus dans les zones sinistrées et ont rencontré longuement les habitants afin de témoigner de la solidarité nationale.

Face à cette situation, le ministère de l'intérieur se charge plus particulièrement de l'urgence, quand le ministère de la transition écologique, sous la houlette de Barbara Pompili, se concentre sur la reconstruction. Un processus qui sera très certainement accompagné par Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des comptes publics.

Alors que les élus accompagneront sans doute jeudi matin Mme la ministre déléguée à la citoyenneté à l'enterrement de ce pompier pour qui je veux avoir un mot particulier – en attendant peut-être de découvrir une deuxième victime parmi les sapeurs-pompiers – , je voudrais, comme vous l'avez fait, saluer les gendarmes, les agents de l'État et des collectivités locales, et notamment ceux du conseil départemental et de la métropole.

Permettez-moi de dresser devant vous le bilan humain et matériel – incomplet, malheureusement, car beaucoup reste encore à évaluer – de cette terrible tempête. Le Président de la République l'a dit, la solidarité nationale aura à s'exprimer.

Sept personnes sont décédées – nous n'oublions pas celle qui est décédée en Bretagne, où la tempête est également passée – et douze sont disparues ; 800 sauvetages et mises en sécurité ont été réalisés, et 952 membres de la sécurité civile ont été mobilisés au plus fort de la crise – 597 le sont encore – , ainsi que treize hélicoptères – huit continuent à tourner dans le département des Alpes-Maritimes – et dix-huit équipes cynophiles. Cinquante-cinq communes ont été reconnues comme victimes de catastrophe naturelle à la demande du Premier ministre, trois jours après les événements, et 1 562 bâtiments ont fait l'objet d'un diagnostic par la cellule bâtimentaire : ceux qui ont été totalement détruits, au nombre de 59, ont été classés « noir », alors qu'un arrêté de péril a été pris pour 159 autres, classés « rouge ».

Oui, vous avez raison, il faudra plus de 100 millions d'euros au département pour se relever.

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