Intervention de Jean-Pierre Vigier

Séance en hémicycle du jeudi 9 janvier 2020 à 9h00
Questions sur l'efficacité des mesures prises pour lutter contre la désertification médicale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Or, cette obligation n'a pas enchanté les protagonistes, qui se sont fortement opposés à cette proposition.

Vous le savez, la répartition des maisons de santé sur notre territoire est inégale pour différentes raisons. Dans certaines régions attractives, ce sont les praticiens eux-mêmes – médecins, pharmaciens ou encore infirmières – qui décident de se regrouper pour créer un parcours de santé, tandis que d'autres territoires peinent à conserver les médecins et à en accueillir de nouveaux, car la région est considérée comme peu attractive. C'est dans ces derniers que le rôle des collectivités locales et des élus est très important.

En effet, grâce à une collaboration entre référents de santé, collectivités locales et élus, un véritable projet durable et concret peut voir le jour, afin d'aboutir à la création d'une maison de santé répondant aux besoins spécifiques du territoire et du bassin de vie. Ce projet aura pour principale résultante d'impulser une nouvelle dynamique et, ainsi, de rendre la région attractive en gardant les professionnels de santé déjà présents, tout en offrant la possibilité d'accueillir de nouveaux médecins, qu'ils soient titulaires ou en formation.

Madame la ministre, que proposez-vous afin de favoriser la collaboration entre collectivités locales, élus et professionnels de santé ? Comment pensez-vous aider, de manière simple, au financement des maisons de santé, que la maîtrise d'ouvrage soit publique ou privée, et que l'ARS soit ou non à l'origine de leur création ?

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