Cela représentait un manque à gagner pour nos producteurs. Il en va de même pour le maroilles, l'époisses et bien d'autres productions.
Jean-Michel Clément a prétendu que ces négociations étaient menées par les fonctionnaires sans que le politique ait son mot à dire. Non ! Le politique a pu s'exprimer à chaque étape, aux réunions du conseil des ministres du commerce et du Conseil européen. À propos du politique et de ses responsabilités, du reste, rappelons que c'est le Président François Hollande qui, en 2016, en Conseil européen, a pesé pour que les négociations avec le MERCOSUR soient réactivées ! Il y a donc bien une responsabilité politique ! Il faut le dire, il faut l'assumer. En tant que responsables, nous assumons tous nos actes. Comme lui, nous appelons à un nouveau commerce mondial, mais il ne s'agit pas d'en faire un thème de colloque, un sujet pour think tank : il s'agit de le bâtir au quotidien, avec la commission des affaires étrangères et la commission des affaires économiques, pour aller porter vos messages à Bruxelles et faire évoluer la feuille de route.