Intervention de Anthony Cellier

Séance en hémicycle du vendredi 28 juin 2019 à 15h00
Énergie et climat — Vote sur l'ensemble

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Après plus de trente heures de débats sur ce projet de loi énergie et climat, je dois vous dire que mon coeur à moi aussi est partagé entre la joie et de la tristesse. Tristesse de voir notre pays atteindre des températures caniculaires. Le mot est bien choisi : plus de 45,9 degrés dans mon département, avec les conséquences que cela entraîne. Un incendie frappe en ce moment même des villages de ma circonscription ; plus de 200 sapeurs-pompiers le combattent. C'est l'une des conséquences du réchauffement climatique. Je crains, malheureusement que, si nous ne nous attelons pas mieux à la tâche, nous ne soyons de plus en plus confrontés à ce type de phénomènes.

Pour autant, j'ai quand même la joie d'avoir passé du temps avec vous à débattre de ce projet de loi. Nos débats ont été riches et animés mais, je dois le dire, respectueux, pratiquement sur tous les bancs.

Nous avons accompli des avancées majeures, notamment – et j'en suis particulièrement fier – la fixation de l'objectif de neutralité carbone, dont la définition sera reprise, je l'espère, au niveau européen ; les objectifs de réduction d'empreinte carbone ; la fermeture des quatre dernières centrales à charbon, mais avec un accompagnement social – M. Wulfranc, s'il était là, abonderait dans mon sens – sur lequel nous serons vigilants. Le sujet de la rénovation a suscité beaucoup d'intérêt, et c'est une très bonne chose, avec un volet d'incitation, un volet d'obligations, et un volet de sanctions, s'il faut en arriver là.

L'implication, désormais renforcée, des parlementaires, au travers d'une loi de programmation qui est maintenant votée, c'est une véritable avancée, après plus d'un an de travail avec mes collègues. De cela aussi, je suis particulièrement fier.

Face à l'urgence écologique et climatique, mes chers collègues, la loi est une solution, mais elle n'est pas la seule. Chacun d'entre nous est responsable. Chacun d'entre nous devra, un jour ou l'autre, rendre des comptes.

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