Intervention de Pascal Brindeau

Séance en hémicycle du jeudi 21 mars 2019 à 9h30
Organisation et transformation du système de santé — Après l'article 5 bis

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

Depuis que nous débattons de ces questions, nous entendons tous ceux qui contestent le bien-fondé des mesures de régulation essayer de nous démontrer par A plus B qu'elles ne marcheront pas, qu'elles ne marchent nulle part, qu'elles seraient même tout à fait contre-productives. Mais j'ai envie de renvoyer la question à tous ceux qui défendent aujourd'hui le dogme de la libre installation et des mesures incitatives : depuis quinze ans, c'est ce dogme qui est appliqué, associé à des mesures incitatives. Et pour quel résultat ? Ça ne marche pas !

Nous avons de moins en moins de médecins libéraux, et cette tendance continuera, y compris après la fin du numerus clausus. Nous devons prendre des mesures, y compris exploratoires, pour aider les territoires qui ne sont pas attractifs, et qui ne le deviendront pas demain malgré tout l'argent public qui leur est apporté pour tenter d'attirer des médecins. C'est d'ailleurs sans doute à ces territoires qui connaissent les plus grandes difficultés, et où les baisses de dotations de l'État ont été les plus fortes, que l'on apporte le plus d'argent public pour essayer d'attirer des médecins – roumains, s'ils ne sont pas cubains.

La responsabilité du politique, c'est de tout essayer pour contrebalancer ce phénomène.

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