Intervention de Michèle de Vaucouleurs

Séance en hémicycle du mardi 5 février 2019 à 15h00
Débat sur l'accès aux droits sociaux

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

Nous le savons, notre pays souffre aujourd'hui d'une importante fracture numérique.

Si l'utilisation d'internet peut permettre de répondre à bon nombre de situations et représenter un gain de temps et d'argent pour l'État comme pour les citoyens, il n'en reste pas moins que, selon France Stratégie, 14 millions de personnes éprouvent des difficultés face au numérique.

À l'heure où de plus en plus de démarches s'effectuent en ligne, et où l'information se trouve également sur internet, il est essentiel de prendre en compte cet aspect, si l'on veut lutter efficacement contre le non-recours aux droits sociaux.

Des publics spécifiques éprouvent davantage de difficultés que l'ensemble de la population, pour des raisons diverses. Ainsi, selon le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie – CREDOC – , un septuagénaire sur deux ne serait pas connecté, ainsi qu'un tiers des allocataires de minima sociaux et un quart des habitants des zones rurales.

Dans certains cas, il nous faut remédier à des problématiques d'équipement, tandis que, dans d'autres, c'est la maîtrise des outils qui est en cause : on parle alors d'illectronisme. Les réponses à apporter, différentes selon les publics visés, doivent nous permettre d'allier l'exigence d'efficacité de notre administration à celle d'un accompagnement humain des publics les plus en difficulté.

Dès lors, madame la secrétaire d'État, pouvez-vous nous apporter des précisions quant aux solutions déjà mises en place par le Gouvernement pour lutter contre la fracture numérique dans le cadre de l'accès aux droits sociaux ? Comment ces solutions s'inscrivent-elles au coeur des territoires, notamment par le biais d'une collaboration avec les collectivités ? Comment les particularités des différents publics sont-elles prises en compte ?

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