Intervention de Ugo Bernalicis

Séance en hémicycle du mercredi 27 septembre 2017 à 15h00
Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme — Article 4

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Beaucoup de nos collègues cherchent à renforcer ce texte, pour qu'il y ait des éléments concrets et éviter toute interprétation subjective, dans cette ère du soupçon que nous décrivons. On peut aussi voir qu'il y a une autre rhétorique, celle de la guerre, qui a été employée non seulement par le Front national, mais aussi par notre ancien Premier ministre. Cette rhétorique m'inquiète, car, si nous sommes en guerre, ce sont d'autres conventions qu'il faut appliquer, ce qui pose d'autres difficultés. Il faudrait alors juger les gens comme des criminels de guerre. C'est d'ailleurs ce que propose le Front national. Il me paraît un peu inquiétant que certains dans la majorité reprennent ce genre d'arguments. Nous combattons les actes et la préparation d'actes terroristes, d'attentats, ni plus ni moins. Il ne faut pas entrer dans une telle rhétorique, sans quoi on met le doigt dans un engrenage, sans savoir où cela s'arrêterait. Cet amendement tente d'apporter une précision. Il est, à ce titre, un bon amendement de repli.

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