Cette motion de rejet préalable arrive en nouvelle lecture après un examen approfondi à l'Assemblée, puis au Sénat, et propose donc de supprimer tout le travail réalisé par les députés et les sénateurs sur le texte. Celui qu'ont réalisé les sénateurs est considérable, et nous l'avons respecté. Nous avons cependant souhaité rétablir la rédaction de l'Assemblée sur quelques articles, mais dix ont d'ores et déjà été votés conformes et vingt-neuf n'ont pas été modifiés en commission spéciale.
Respectons l'équilibre trouvé entre nos deux assemblées et essayons de parvenir à un consensus sur les quelques articles restant en discussion – je pense à l'éolien ou aux chambres d'agriculture. Le droit à l'erreur et le droit au contrôle représentent des réformes attendues par les Français et renvoient à une promesse de campagne du Président de la République. Nous devons avancer au plus vite sur ce sujet afin de restaurer la confiance entre nos concitoyens et leur administration, tout en leur offrant une simplification de leurs démarches administratives. Le groupe MODEM votera donc contre cette motion de rejet préalable afin d'achever l'important travail commencé il y a plusieurs mois et destiné à restaurer une société de confiance.