Intervention de Alain Roffet

Réunion du mercredi 13 juin 2018 à 14h10
Commission d'enquête sur les maladies et pathologies professionnelles dans l'industrie risques chimiques, psychosociaux ou physiques et les moyens à déployer pour leur élimination

Alain Roffet, membre du collectif Vérité et justice pour Jacques et Damien :

En effet, une association de riverains et de salariés a été constituée lorsque la fonderie a annoncé qu'elle allait retraiter de la ferraille dite « faiblement irradiée » provenant de la filiale nucléaire. Nous avons posé beaucoup de questions et sommes allés jusqu'au tribunal pour que l'arrêté qui devait autoriser cette exploitation ne soit pas pris.

C'est grâce à la persévérance de tous les membres de l'association que nous avons gagné, du point de vue procédural, et la ferraille n'est jamais arrivée à Feurs. Nous avons appris durant cette lutte que Valdi avait déjà, sept ou huit ans auparavant, retraité de la ferraille faiblement irradiée, sans que personne ne le sache.

L'association a continué son action car, avant l'accident fatal qui nous intéresse aujourd'hui, les riverains ont régulièrement été victimes de pollutions « accidentelles », de poussières, d'odeurs nauséabondes, etc.

Enfin, malgré notre combat, nous n'avons jamais pu en savoir plus sur l'état des terrains qui ont été pollués par l'explosion, alors même que des morceaux de ferraille, des plaques et autres matériaux lourds ont été projetés à des centaines de mètres et qu'un nuage s'était créé. Des prélèvements ont été réalisés chez des riverains voisins de la fonderie, or nous n'avons jamais connu les résultats – ils ont été relativement cachés.

L'association, qui a soutenu le collectif, est donc toujours sur le qui-vive.

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