Intervention de Jean-Baptiste Lemoyne

Séance en hémicycle du mercredi 4 avril 2018 à 15h00
Questions sur le financement de l'aide publique au développement

Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'état auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères :

Je sais, monsieur le député, combien vous avez été engagé, aux côtés du président Chirac, dans la mise en place de tels dispositifs. C'est en effet la France qui, dès 2006, a introduit la fameuse contribution sur les billets d'avion, complétée en 2012 par la taxe sur les transactions financières qui permet d'abonder certains programmes de développement tels que le fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Unitaid et l'Alliance du vaccin Gavi.

Tout cela a permis d'obtenir des résultats très concrets. Par exemple, grâce au fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, plus de 11 millions de personnes ont désormais accès à un traitement antirétroviral contre le sida et près de 18 millions de personnes ont été traitées contre la tuberculose. Il faut donc accroître le rôle des financements innovants.

À l'échelon européen, le plan d'investissement extérieur récemment approuvé permet, grâce aux 4 milliards d'euros mis sur la table, de générer par effet de levier un investissement public et privé – car ce dernier doit prendre toute sa place – de 44 milliards d'euros.

Philippe Douste-Blazy, qui était déjà très engagé lorsqu'il était ministre, continue d'ailleurs à réfléchir aux moyens de rendre opérationnels de nouveaux dispositifs, notamment le télépaiement par carte bancaire proposant au consommateur de verser un montant additionnel afin de financer des causes qui lui sont chères.

Ainsi, tous les acteurs, étatiques et privés, sont mobilisés afin de réfléchir à l'approfondissement du rôle des financements innovants. Je ne doute pas que nous poursuivrons ce combat ensemble.

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