Intervention de Jean-Michel Blanquer

Séance en hémicycle du mardi 14 décembre 2021 à 15h00
Questions au gouvernement — Lutte contre la covid-19 dans les écoles

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports :

Votre intervention a le mérite de rappeler les points importants afin de maintenir les écoles ouvertes. Il faut bien sûr redire que la vaccination et la politique de tests sont absolument essentiels dans la lutte que nous menons. Permettez-moi d'indiquer que selon le comptage de vendredi dernier, 3 200 classes étaient fermées dans toute la France, soit un chiffre qui reste raisonnable par rapport à l'ensemble.

Vous avez raison : les gestes barrières – et ce que recouvre cette appellation – représentent le troisième pilier de la lutte contre le virus. C'est parce que nous avons réussi à les faire respecter dans les écoles de France que nous avons pu traverser la crise l'an dernier en maintenant les écoles ouvertes. C'est encore le cas aujourd'hui, et c'est aussi la raison pour laquelle j'affirme souvent que les établissements scolaires sont des lieux où on se protège davantage que dans d'autres endroits, parce que le port du masque y est respecté, que les gestes barrières y sont enseignés et qu'ensuite, les enfants sont les ambassadeurs de ces gestes dans le reste de leur vie – n'oublions pas qu'ils se contaminent souvent davantage à l'occasion d'autres activités sociales.

Parmi les gestes barrières, figure l'aération régulière des pièces. Rien ne remplace le fait d'ouvrir les fenêtres dix minutes toutes les heures. Cela fait partie des consignes qui ont été rappelées dans le cadre du renforcement du protocole sanitaire que nous prônons.

En matière d'équipements d'aération, il faut distinguer les capteurs de CO2 et les purificateurs d'air. J'ai toujours dit que les premiers étaient nécessaires. Équiper les écoles est une compétence des collectivités locales, personne ne peut le nier. Ces dernières peuvent en acheter, et elles le font. J'ai dit que nous soutiendrions celles qui n'arriveraient pas à en acheter, et nous l'avons fait : une circulaire a été prise il y a plusieurs mois, et un fonds de 20 millions d'euros a été constitué. Ce dernier n'est pas épuisé au moment où je vous parle, et nous avons prolongé la possibilité de recourir au fonds jusqu'au mois de mars – s'il le faut, nous l'abonderons.

Nous intervenons donc en soutien, comme nous le faisons concernant les purificateurs d'air. La semaine dernière, la ministre déléguée auprès du ministre des solidarités et de la santé, Brigitte Bourguignon, vous expliquait que plusieurs éléments doivent être pris en compte concernant les purificateurs d'air – je manque de temps pour entrer dans les détails. Un certain discernement est nécessaire. Oui, il y a une politique…

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