Intervention de Jean-Michel Blanquer

Séance en hémicycle du lundi 25 octobre 2021 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2022 — Enseignement scolaire

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports :

Je viens vous présenter le budget de l'enseignement scolaire pour la cinquième année consécutive ; c'est donc l'heure d'un premier bilan.

Je me félicite que la priorité accordée à l'éducation par le Président de la République et par le Premier ministre depuis le début du quinquennat soit une nouvelle fois confortée. La présence à mes côtés de Nathalie Elimas, secrétaire d'État chargée de l'éducation prioritaire, témoigne de notre conscience aiguë du fait qu'aucun territoire ne doit être oublié au sein de la République. Je suis heureux de la création de ce secrétariat d'État qui fait du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports un grand ministère qui considère le temps complet de l'enfant et qui prête une attention particulière aux territoires les plus en difficulté. Vous examinerez ce soir la mission "Sport, jeunesse et vie associative " avec Roxana Maracineanu et Sarah El Haïry ; je ne peux que me réjouir que ces politiques essentielles aient pu être réunies.

Pour entrer directement dans les chiffres, le budget de la mission "Enseignement scolaire " qui vous est proposé pour 2022 s'établit à 55,2 milliards d'euros, hors cotisations aux pensions de l'État, soit une augmentation de 3 %, ou 1,6 milliard d'euros supplémentaire. Comme je l'ai dit en commission, ce n'est pas de la littérature, ce sont des mathématiques : vous pouvez prendre les chiffres dans tous les sens, jamais on n'a connu une telle augmentation au cours d'un quinquennat. J'aimerais revenir avec vous sur quelques idées-forces.

Le premier élément du bilan est que, pour la première fois, le budget de l'éducation nationale aura augmenté de plus de 13 % en cinq ans. En 2017, le budget était de 48,8 milliards d'euros ; en 2022, il sera, si vous l'approuvez, de 55,2 milliards, ce qui représente une hausse de 6,4 milliards. Néanmoins, je le dis une nouvelle fois, il ne suffit pas d'augmenter le budget de l'éducation nationale ; il faut également des priorités, et nous en avons. Vous pouvez prendre le sujet par tous les bouts : si l'on y consacre moins d'argent, on augmente moins le pouvoir d'achat des enseignants.

Cela m'amène à mon second engagement, la revalorisation financière du métier d'enseignant. Même si elle reste à poursuivre, elle a bien été enclenchée au cours du quinquennat, et le Grenelle de l'éducation porte ses premiers fruits. Il ne s'agit pas là de fausses promesses, mais d'un vrai gain concret en faveur de nos agents.

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