Intervention de Catherine Fabre

Séance en hémicycle du lundi 14 juin 2021 à 16h00
Dispositifs mis en place pour le maintien dans l'emploi lors de la crise sanitaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre :

Depuis le début de notre mandat, nous nourrissons une grande ambition pour notre jeunesse en investissant de façon inédite dans des parcours d'accompagnement de qualité adaptés à chaque jeune pour l'aider à entrer pleinement dans la vie active. Notre projet est de les accompagner tous vers la réussite.

Cela passe aussi par la démultiplication des parcours d'insertion pour les plus vulnérables d'entre eux, par le développement de la formation qualifiante, par la réforme de l'apprentissage pour financer l'alternance qui offre d'excellents résultats en matière d'insertion professionnelle.

Cet élan aurait pu être stoppé net par la crise sanitaire mais nous nous sommes résolument refusés à ce que notre jeunesse reste à la porte du monde professionnel. Ainsi, malgré la crise, il est à souligner que l'insertion des jeunes reste bonne, grâce à votre volontarisme, à travers le plan « 1 jeune, 1 solution », largement salué, et grâce auquel, par exemple, l'apprentissage – vous en avez parlé à l'instant – a encore connu une année record en 2020 avec plus de 516 000 apprentis.

L'une des mesures prises consiste notamment à prolonger de trois à six mois après le début de leur formation la période pendant laquelle les apprentis peuvent trouver une entreprise d'accueil. Cette période de six mois étant récemment arrivée à son terme, pourriez-vous nous dire dans quelle mesure les nouveaux apprentis de 2020, d'une part, ont pu trouver un employeur et, d'autre part, pourront obtenir leur diplôme dans d'aussi bonnes conditions que si le contexte avait été plus normal ?

Aujourd'hui l'activité reprend. Comme j'ai pu le constater dans ma circonscription girondine, les entreprises, dans de nombreux secteurs, tels que le bâtiment ou la restauration, peinent à recruter des apprentis. Nous devons donc continuer à favoriser les entrées en apprentissage, notamment pour les niveaux infra-bac et bac.

Cela m'amène à ma seconde question : quelles sont vos pistes pour continuer à développer l'apprentissage dans ces métiers en tension et donner envie aux jeunes de rejoindre ces secteurs d'activité ?

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