Intervention de Jean-Michel Blanquer

Séance en hémicycle du mardi 25 mai 2021 à 15h00
Questions au gouvernement — Langues régionales

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports :

Ainsi, mon message aujourd'hui – et je suis certain que le Premier ministre aura l'occasion de s'exprimer aussi –, c'est évidemment une main tendue à tout le monde : aux partisans des langues régionales parce que nous allons continuer à les encourager, et aux structures qui peuvent penser qu'elles courent un risque du fait de cette décision. Nous les recevrons et regarderons avec elles comment nous pouvons aller de l'avant.

Je l'ai souligné lors du débat parlementaire, je suis en faveur de l'existence de Diwan ou de Seaska par exemple, et nous avons d'ailleurs, lors de cette rentrée, engagé des moyens supplémentaires pour ces écoles. Aussi, le sujet ne doit pas conduire à des malentendus.

Le Conseil constitutionnel a pris une décision ; il vaut mieux que ce soit maintenant qu'à l'occasion d'une question prioritaire de constitutionnalité. À tout le moins, la « loi Molac », en faveur de laquelle je m'étais d'ailleurs prononcé lors de sa première lecture, bénéficie d'une sécurité juridique. Il faut maintenant voir comment appliquer de manière constructive cette loi qui, en effet, peut représenter un progrès, en préservant les droits des structures qui pensent qu'elles courent un risque. Mais si nous sommes sincèrement pour les politiques de langues régionales, nous pouvons, de façon consensuelle et unanime sur ces bancs, aller vers une politique toujours plus dynamique, en tenant compte de la décision du Conseil constitutionnel et en réussissant à aider les structures qui justement promeuvent les langues régionales.

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