Intervention de Pascale Courcelle

Réunion du jeudi 9 mai 2019 à 9h00
Mission d'information relative aux freins à la transition énergétique

Pascale Courcelle, directrice du financement de l'immobilier et de l'énergie environnement BPI France :

Les technologies sont en effet très complexes. Peu de banques interviennent, mais ce sont des équipes de spécialistes. Il serait probablement intéressant qu'elles se rapprochent des projets pour les comprendre – il y a de très belles réussites agricoles –, mais il faut aussi tenir compte de tout ce qui est périphérique, des constructeurs et des auditeurs qui doivent se professionnaliser pour rendre plus lisible la rentabilité des projets, des technologies et des garanties. Nous devons tous œuvrer pour augmenter la lisibilité. Bpifrance est un acteur doté d'un historique fort : ce qui n'a pas fonctionné doit nous servir d'expérience pour les prochaines propositions. C'est ce que nous faisons par le biais de ce prêt sans garantie, notamment.

Pour ce qui est de l'évaluation, selon une étude que nous avons menée autour de notre projet de crédit‑bail immobilier efficacité énergétique, pour 1 milliard d'euros d'investissements par an, ce qui reste assez peu au regard des 5 milliards nécessaires, et à supposer qu'il y ait à peu près 20 % de travaux de rénovation énergétique – c'est un minimum – dans un investissement immobilier, l'État gagnerait 300 millions d'euros, du fait des travaux de second œuvre, des diagnostiqueurs, des transactions chez des notaires ou encore de la TVA.

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