Intervention de Éric Woerth

Séance en hémicycle du vendredi 8 décembre 2017 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2017 — Après l'article 32

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je suis favorable sur le principe aux modifications proposées par le Gouvernement. Je ne suis pas là pour compliquer les choses, mais nous avons vraiment besoin de clarification, étant tous dans des circonscriptions dont les collectivités attendent de grandes infrastructures ou s'interrogent sur leur devenir. Je comprends qu'un nouveau gouvernement remette en cause un certain nombre de choses, mais l'incertitude ne peut perdurer trop longtemps. Cela fait souvent des années et des années qu'une multitude de rapports, d'études, de décisions et d'actes de toute nature s'accumulent, ce qui peut remettre en cause la réalité de la politique de l'État, sa capacité à décider. On ne peut pas sans arrêt remettre en cause l'opportunité de telle ou telle décision alors qu'elle a été étudiée et sur-étudiée depuis dix ans.

Je suis donc d'accord pour un délai de six mois si vous le souhaitez, monsieur le ministre, mais la parole de l'État est première. Les collectivités locales, des régions aux départements en passant par les grandes métropoles, se sont souvent déjà exprimées sur le sujet, et on reste en attente de connaître la position de l'État.

Quant aux moyens – qu'ils soient budgétaires ou d'autres types – que l'État pourrait utiliser ou faciliter, je suis d'accord pour les englober tous dans le contenu du rapport, mais je répète que la parole de l'État est première.

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