Intervention de Éric Ciotti

Réunion du mardi 28 juillet 2020 à 16h00
Mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de coronavirus-covid 19 en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Puisque vous avez évoqué la mortalité liée à la canicule et à la grippe hivernale, votre association est-elle favorable, comme le préconise le président du Conseil national de l'Ordre des médecins, à rendre obligatoire la vaccination antigrippale pour la saison prochaine ?

J'aimerais avoir votre avis sur la question des tests. Avez-vous le sentiment que la décision de tester a été prise avec retard, et que pensez-vous de la stratégie qui a consisté à n'effectuer ces tests que dans les établissements qui comptabilisaient au moins un malade ? Cela a-t-il retardé la détection des malades et, si retard il y a eu, de quelle ampleur a-t-il été, selon vous ?

En ce qui concerne la prise en charge hospitalière, vous venez de dire que l'âge pouvait être un critère de refus d'accès aux urgences. Sur quels faits précis vous fondez-vous ? Outre que certains personnels nous ont fait part d'une prise en charge en effet difficile, les statistiques de la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) font état, au pic de la crise, d'une chute assez importante de la prise en charge des personnes âgées de plus de 75 ans dans les services de réanimation, puisque de 25 %, en moyenne, sur la même période des années précédentes, celle-ci est passée à 14 % sur le plan national et à 6 % en Île-de-France. Partagez-vous ce constat ? Comme avez-vous vécu et géré la situation ?

Les médecins coordonnateurs ont également évoqué les difficultés qu'ils ont rencontrées. En avez-vous eu écho ? En a‑t‑il été de même des directeurs d'établissements ? Y-a-t-il eu des disparités régionales ?

Enfin, s'agissant des services de soins à domicile, vous avez mentionné une moindre prise en compte de ce secteur. Peut-on parler d'un retard dans la compréhension de la gravité de la situation à la fois en établissement et à domicile ? Sur le terrain, j'ai eu le sentiment que la situation dans les EHPAD n'a pas été une priorité au début de la crise et qu'elle l'est devenue plutôt à la fin du mois mars et encore plus tard pour les services de soins à domicile – peut-être un temps précieux a-t-il été ainsi perdu. Je me souviens que, lors de réunions de la cellule départementale de crise des Alpes-Maritimes, des questions ont été posées à plusieurs reprises sur les moyens de protection des professionnels de ce secteur, auxquelles le délégué territorial de l'ARS n'a pas pu répondre.

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