Intervention de Daniel Labaronne

Réunion du mercredi 23 février 2022 à 17h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne, président :

Merci, monsieur le président de section, pour ce travail riche et documenté, qui montre les difficultés techniques et administratives de la formation des policiers.

Deux rapports de l'Inspection générale de l'administration produits en 2015 et 2019 ont analysé la situation de l'École nationale supérieure de la police (ENSP) et remis en cause son statut d'établissement public comme l'organisation de la tutelle. Pouvez-vous nous fournir davantage de précisions sur la teneur de ces rapports et les suites qui leur ont ou ne leur ont pas été données ?

Par ailleurs, vous indiquez que la crise sanitaire a conduit à réduire la durée de formation en école des 254e et 255e promotions de gardiens de la paix, afin que ces derniers prêtent main-forte aux services opérationnels. Plus généralement, dans quelle mesure la pandémie et les mesures prises pour y faire face ont-elles affecté le bon déroulement des formations, leur nombre et leur qualité ? Des formes de rattrapage ont-elles été mises en œuvre ?

Qu'il s'agisse de la formation ou de l'immobilier de la police nationale, sur lesquels la Cour des comptes a rendu un rapport en 2016 et qui est également évoqué dans en page 39 du rapport que vous venez de nous présenter, le lecteur peut retirer l'impression d'une grande complexité administrative. Ne faudrait-il pas envisager des possibilités de simplification et de rationalisation de l'organigramme de la police nationale ?

Enfin, vous relevez une certaine vétusté de plusieurs centres de formation. À votre connaissance, ces conditions matérielles dégradées ont-elles pu motiver la démission de certains élèves avant le terme de leur formation initiale ?

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