Intervention de Valérie Rabault

Réunion du mercredi 26 janvier 2022 à 9h30
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Merci, messieurs, pour ces deux présentations très éclairantes.

Disposez-vous, compte tenu des perspectives d'inflation pour cette année 2022, d'une estimation en euros sonnants et trébuchants de la baisse du pouvoir d'achat par décile de revenu ?

Par ailleurs, l'inflation est inférieure de deux points, en France, à ce qu'elle est en Allemagne. Cela s'explique sans doute, pour partie, par l'énergie, mais, en ce qui concerne l'alimentation, l'existence en France de quatre grandes centrales d'achats qui exercent une pression – qui affecte les agriculteurs – sur les prix vous paraît-elle une explication possible ? Y en a-t-il d'autres ?

La hausse des prix de production constatée en 2021 m'inquiète fortement. Si nous avons un objectif de relocalisation, que je défends comme d'autres sans doute, comment celui-ci peut-il être pris en compte dans un business plan pour l'industrie ? De vraies questions se posent. Si nous étions en mesure de relocaliser plus en France, ou au moins en Europe – je pense entre autres aux semi-conducteurs –, cela permettrait-il d'atténuer cet effet de hausse de prix ?

Enfin, nous savons que l'inflation pose un problème en cas de trop grande décorrélation de l'évolution des prix avec les taux d'intérêt. Alors que le montant des rachats d'actifs va passer de 90 milliards d'euros à 20 milliards d'euros par mois, avez-vous des échanges avec vos homologues allemands, concernant l'évolution des taux d'intérêt dont ils peuvent avoir une vision différente ?

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