Intervention de Nathalie Elimas

Réunion du mercredi 20 octobre 2021 à 14h05
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Nathalie Elimas, secrétaire d'État :

Madame Faucillon, dans mon propos liminaire, j'ai fait un point sur les contrats locaux d'accompagnement, mais il n'y avait aucune mauvaise intention de ma part. Je précise que 172 établissements participent à l'expérimentation. Des écoles orphelines, des collèges, des écoles rurales, des collèges ruraux, des lycées, généraux et professionnels, bénéficient désormais de moyens supplémentaires, ainsi, en effet, que six établissements privés catholiques sous contrat, ce qui représente 3 %.

Ces établissements ont intégré l'expérimentation pour des motifs précis : ils ont exprimé une volonté ferme d'agir en faveur du développement de la mixité sociale ; leurs caractéristiques socio-économiques sont tout aussi dégradées, parfois davantage que celles des établissements publics identifiés. C'était une donnée non négociable. Sachez que ces six CLA spécifiques ont été financés sur le budget dédié aux établissements privés sous contrat, et non sur le budget de l'éducation prioritaire.

Monsieur Labille, le territoire éducatif rural est à la ruralité ce que la cité éducative est à la ville. Sa création est inspirée par la même volonté de bâtir sur tous nos territoires des alliances éducatives et de mettre autour de la table l'ensemble des acteurs, dans l'intérêt des enfants, des jeunes et des jeunes adultes, puisqu'il est ouvert de 0 à 25 ans. Ces CLA sont également un beau vecteur de rayonnement des territoires.

Une expérimentation a démarré en janvier de l'année dernière, dans les trois académies d'Amiens, Normandie et Nancy-Metz. Un point d'étape, au mois de juin, ayant valorisé ces alliances éducatives, nous avons élargi l'expérimentation aux sept académies de Besançon, Limoges, Clermont-Ferrand, Rennes, Toulouse et Bordeaux. Dix académies bénéficient donc de ces alliances éducatives en zone rurale et soixante-cinq territoires éducatifs ruraux. L'objectif est bien de valoriser les alliances éducatives en faisant travailler tous les acteurs ensemble.

Madame Descamps, je partage votre inquiétude au sujet de la santé scolaire. Le ministre l'a dit, il reste beaucoup à faire. J'étais, la semaine dernière, à Sarre-Union pour annoncer la mise en place d'espaces service jeunesse dans certains établissements ou à la croisée d'établissements scolaires. Pour le dire simplement, ils sont l'équivalent d'une mini‑maison France services et proposent un bouquet d'offres de services à destination des familles et des élèves – orientation, culture, sport, mais social, sanitaire ou médical, des médecins et infirmiers y contribuant.

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