Intervention de Christophe Castaner

Séance en hémicycle du jeudi 8 avril 2021 à 15h00
Droit à une fin de vie libre et choisie — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Castaner :

C'est une question particulière et il n'est pas question pour moi de stigmatiser des avis, des opinions ou des votes. Sur tous les bancs, les députés regrettent toutefois que les débats ne puissent se dérouler sereinement du fait de quelques-uns, je le redis. Je le regrette moi aussi, fermement.

Ce serait, bien entendu, trop demander à la loi que d'attendre qu'elle réponde à tous les questionnements qui entourent la fin de vie et nos propres incertitudes. Je ne préjugerai pas du déroulement de la séance, mais je sais qu'il est des débats et des engagements qui peuvent difficilement se dérouler en quelques heures et dans de telles conditions.

En effet, certains sujets nous dépassent, qui sont parfois mis en avant par les candidats à la fonction suprême, lors de la campagne présidentielle. Ce fut le cas pour les réformes qui ont marqué le septennat de Valéry Giscard d'Estaing. L'abolition de la peine de mort a été portée par François Mitterrand, et l'Assemblée l'a votée. Le mariage pour tous a été porté par François Hollande, et nous l'avons voté. La PMA – procréation médicalement assistée – pour toutes est portée par Emmanuel Macron, et nous la votons.

Ces sujets ont pu nous opposer. Je le respecte, et nous avons su, dans ces lieux, les accompagner et avoir un débat digne de l'institution que nous représentons. Le débat d'aujourd'hui est une étape essentielle. Nous sommes à ce moment-là de l'histoire. Au fond, nous impulsons l'histoire.

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