Les amendements de Guillaume Garot pour ce dossier

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Où sont les 4 000 lits supplémentaires à la demande que vous annonciez en conclusion du Ségur de la santé ? Les soignants font leur maximum, mais l'État doit faire de même : nous le devons aux soignants comme aux Français. À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles : il faut ouvrir les lits manquants, former sans attendre ceux qui pou...

Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, hier, vous étiez en Mayenne pour rencontrer les soignants, les bénévoles et les élus engagés dans le dépistage à grande échelle de la population, indispensable pour casser les chaînes de contamination du covid-19. Deux questions se posent au moment où, partout en France, l'on observe des sig...

C'est très bien, même si, durant des semaines, vous n'avez cessé de nous dire qu'ils étaient inutiles. Chacun aura compris qu'en réalité, nous n'en avions pas suffisamment.

La question qui se pose est celle de la charge financière que les masques, désormais obligatoires, font peser sur les familles. Pour une famille de quatre personnes, la dépense se monte à plus de 200 euros par mois pour des masques chirurgicaux, et à presque 100 euros pour des masques lavables.

Le groupe Socialistes et apparentés plaide depuis des semaines pour la gratuité des masques, c'est-à-dire pour leur prise en charge par la puissance publique au nom de la santé publique.

Si certains Français ne peuvent pas porter de masque pour des raisons financières, notre protection à tous en sera altérée. Il s'agit donc moins d'un coût que d'un investissement dans la santé de tous et de chacun pour sortir au plus vite de cette épidémie qui n'en finit pas. Monsieur le ministre, le port du masque ne doit pas dépendre du pouv...

Pendant le confinement, chaque soir, nos applaudissements sont allés aux soignants. À l'hôpital, dans leur cabinet ou à domicile, ils ont donné sans compter. Mais cette journée est pour eux l'occasion d'une mobilisation pour être enfin entendus. Même s'ils nous disent qu'ils n'ont fait que leur travail, la Nation a une dette vis-à-vis d'eux. C...

Monsieur le ministre de la santé, les aides à domicile, souvent des femmes, qui perçoivent de petits salaires et dont les conditions de travail sont difficiles, ne peuvent pas être les otages d'une discussion entre État et collectivités locales.

Si je comprends bien, monsieur le secrétaire d'État, l'État prend des engagements et fait des promesses que les départements devront financer et honorer ensuite.

Monsieur le Premier ministre, la crise économique qui est devant nous sera rude, avec le risque évident d'un chômage massif. Nous devons tirer toutes les leçons de la crise de 2008 : tout ce qui ira dans le sens d'un soutien à l'investissement et à la consommation sera positif. C'est pourquoi nous saluons l'initiative franco-allemande visant à ...

Madame la ministre des solidarités et de la santé, à partir d'aujourd'hui, plus de 1 000 médecins de nos hôpitaux menacent de démissionner de leurs fonctions administratives. Cela n'était jamais arrivé. Ils n'en peuvent plus des moyens humains insuffisants, des urgences saturées, du manque de lits et de places, voire de matériel.

Voilà dix mois que les médecins hospitaliers, ainsi que les infirmiers et les aides-soignants, sont mobilisés partout en France, avec le sentiment de n'être pas entendus.

mais nous savons aussi que la réponse apportée aujourd'hui n'est pas à la hauteur des besoins de nos hôpitaux.

Je vous assure – et je peux en témoigner pour les centres hospitaliers de Laval et de Mayenne – que les soignants font, depuis des années, des efforts continus pour s'adapter et travailler toujours plus efficacement. Néanmoins, ces personnes sont usées, alors même qu'elles ont un sens de l'attention aux malades qui fait honneur au service public.

Le Gouvernement a annoncé la reprise d'un tiers de la dette des hôpitaux sur trois ans, mais cela ne suffira pas pour améliorer le quotidien des soignants.

C'est pourquoi, nous, députés socialistes, avons proposé un plan d'urgence, financé sans nouveau prélèvement ni endettement, et prévoyant d'étaler sur deux ans le remboursement de la dette de la sécurité sociale, afin de mettre fin aux suppressions de postes et redonner des conditions de travail et de salaire décentes.

Nous sommes face à un choix de société, pour notre santé, pour notre service public, pour notre modèle social. Madame la ministre, comment comptez-vous répondre à la crise qui secoue aujourd'hui l'hôpital public ?

Madame la ministre du travail, quand le chômage baisse en France, c'est, bien entendu, toute la nation qui se réjouit.

Le chômage est en effet une épreuve pour celui qui le vit, et il peut susciter la détresse lorsqu'il se prolonge. Je veux vous parler du sort réservé par votre gouvernement aux demandeurs d'emploi. On choisit rarement d'être chômeur ; on choisit rarement de vivre dans l'angoisse du lendemain et de s'inquiéter de la manière dont on va pouvoir f...