Les amendements de Gilles Carrez pour ce dossier

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…car je n'imagine que trop la manipulation qui se prépare – une première pour moi, malgré ma longue expérience de cette maison. Dans un premier temps, vous allez voter les 18 articles de cette première partie de la loi de finances et, dans un deuxième temps, l'article 19 d'équilibre général du budget prévoyant un déficit de 143,4 milliards d'eu...

Vous qui portiez la sincérité budgétaire en bandoulière, formulant les critiques acerbes dont on se souvient contre les sous-budgétisations du dernier budget de l'ère Hollande et vous présentant comme les vrais détenteurs de la sincérité budgétaire, vous ne faites pas mieux, et je pense même que vous faites pire !

Le plus grave, en effet, ce n'est pas le court terme de 2022 ; le plus grave, ce sont tous ces engagements de plusieurs dizaines de milliards de dollars qui vont peser sur les budgets ultérieurs. Si les ministres ne nous présentent pas l'échéancier pluriannuel de ces engagements de dépenses pour 2022, pourrez-vous, monsieur le rapporteur généra...

Dans un esprit de responsabilité, le groupe LR a approuvé sans état d'âme toutes les lois de finances rectificatives qui ouvraient des crédits, que ce soit pour le Fonds de solidarité, pour l'activité partielle, pour le soutien aux entreprises ou pour les ménages en difficulté, car nous pensions que ces mesures étaient nécessaires et correcteme...

Comment pourrions-nous accepter le risque majeur que le surendettement va faire courir à notre pays ? Ce n'est pas en effet en cantonnant 165 milliards d'euros de dette covid qu'on va alléger le fardeau : ce n'est que de la cosmétique budgétaire nourrie par des arrière-pensées politiciennes, disons-le. Qui peut sérieusement accorder le moindre...

Lorsque l'on fait le bilan de cette législature à l'occasion de ce dernier budget, un constat s'impose : pas une seule réforme de structure n'a été menée pour redresser nos comptes publics.

Chers collègues, c'est la première fois depuis trente ans que rien n'aura été fait pour les retraites. En 2010, il y avait eu la réforme courageuse portée par Éric Woerth ; en 2014, il y avait eu celle conduite par Marisol Touraine. Avec vous, il n'y a rien eu : le néant ! En 2017, souvenez-vous, le président Macron s'était engagé à réduire de...

Cela singularise la France. Les autres pays de la zone euro s'y sont refusés. Aucun d'entre eux, monsieur Le Maire, n'a accepté que le désendettement ne puisse débuter qu'en 2027, comme le prévoit le président de la dette, le président Emmanuel Macron. Le parallèle avec l'Allemagne, pays que vous connaissez bien, monsieur le ministre, et avec ...

Je n'ai pas le temps d'évoquer davantage le gouffre que représente notre déficit commercial – 90 milliards d'euros ! –, qui montre à quel point nous sommes encore loin d'une compétitivité retrouvée. Le changement politique en Allemagne, la renégociation des critères de Maastricht, la gouvernance de l'euro vont nous placer en situation de grand...

C'est pourquoi je plaide pour la mise en place rapide d'une règle d'or dans le domaine des finances publiques.

Éric Woerth et Laurent Saint-Martin viennent d'effectuer un travail très utile sur la modernisation de la LOLF et de la loi organique de décembre 2012. Toutefois leurs propositions ne sont pas suffisantes : il nous faut une règle de niveau constitutionnel qui impose aux lois de finances et aux lois de financement de la sécurité sociale une traj...

…je vais vous faire une proposition très précise : travaillons sur la base du projet de loi constitutionnelle que nous avions voté dans les mêmes termes à l'Assemblée nationale et au Sénat en juillet 2011. Ce texte mettait en place des lois-cadres triennales de finances publiques bénéficiant, sous certaines conditions, d'une primauté constituti...

…qui se monte effectivement à 100 milliards, monsieur de Courson, on dépasse les 3 000 milliards. La France n'est donc plus à l'abri d'une crise financière qui remettrait en cause sa souveraineté mais aussi son modèle social et qui susciterait des mesures brutales pénalisant les plus fragiles, à l'instar de ce qui s'est passé en Italie et en Es...

Il met en danger les finances publiques de notre pays. C'est pourquoi, au nom du groupe Les Républicains, je vous demande, chers collègues, d'adopter cette motion de rejet préalable.

Je m'étais déjà opposé à la privatisation des autoroutes parce qu'elle n'était pas justifiée financièrement !

Dois-je rappeler que vous étiez membre du gouvernement à cette même période, monsieur Le Maire ? Un ministre me semble plus important qu'un rapporteur général, non ?

À l'époque, c'était pareil en Allemagne, alors que là, les finances publiques des deux États divergent ! C'est ça, la différence !