Les amendements de Éric Woerth pour ce dossier

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Merci pour ce grand moment, madame David. Pour une primo-députée, vous usez beaucoup des vieilles ficelles, et en y mettant une ardeur peu commune.

Vous voyez, vous n'écoutez pas… Je ne parlais pas du bruit dans l'hémicycle, en tout état de cause, mais de l'oreille que nous devons prêter à nos idées respectives. Ce n'est pas parce que nous sommes politiquement minoritaires que nous avons tort. D'ailleurs, vous passez un temps fou à détricoter des mesures que vous avez mis la même ardeur à ...

C'est faire preuve d'une conscience professionnelle singulièrement aiguë ! Ne caricaturez pas ce que nous proposons : cela empêche le débat, et ce serait un peu étonnant, en l'occurrence. Contrairement à ce que vous répétez en boucle, nous avons proposé des mesures de réduction des dépenses publiques.

M. Laqhila, qui n'a jamais lu le programme des Républicains à ce sujet, nous reproche de ne rien proposer. Pour le coup, je ne suis pas sûr que le MODEM, lui, ait jamais rien proposé en ce domaine !

Débattons, par exemple, de l'âge de départ à la retraite ! L'injustice, d'ailleurs, consisterait à ne pas le reculer. Contrairement à vous – et nous verrons bien ce que vous déciderez sur ce point – , nous l'avons fait. Nous sommes donc légitimes pour en parler.

Autre moyen de réduction des dépenses : les 20 milliards d'euros d'économies prévues dans le programme des Républicains, que vous rejetez d'un revers de main sans avoir jamais daigné le lire.

Avez-vous dit un mot sur l'idée d'un nouveau mouvement de décentralisation ? Et que faites-vous pour réduire les effectifs des fonctionnaires ? Notre projet est de les réduire à hauteur de 300 000 postes.

Non, 300 000. Vous ne dites pas les choses. Tout cela, en réalité, vous met très mal à l'aise. Vous êtes totalement incapables d'assumer une politique de réduction de la dépense publique.

Ni La République en marche, ni l'ensemble des partis représentés dans cet hémicycle, hormis Les Républicains, n'ont le courage d'afficher un programme de réduction de la dépense publique.

Vous nous avez fait, monsieur Labaronne, un cours d'économie sur le bien-fondé du keynésianisme. C'est proprement ahurissant ! Selon nous, c'est bien la relance de l'activité et de l'emploi qui fera redémarrer l'ensemble de l'économie française. Les mesures pour y parvenir ne sont pas seulement d'ordre financier, bien entendu : elles concernent...

Faites des réformes, plutôt que d'organiser des débats sans fin ! Le débat, d'ailleurs, vous ne l'acceptez pas : pétris de certitudes, vous n'écoutez pas ceux qui veulent débattre avec vous.

Plutôt que de détricoter vos mesures les unes après les autres, écoutez ce que vous dit l'opposition ! Vous reprochez à cette proposition de loi, monsieur Labaronne, de ne pas couvrir tout le champ de l'action publique. Évidemment ! Une seule proposition de loi n'a pas vocation à remettre en cause deux ans d'errance fiscale et économique du Go...

Enfin, vous êtes revenu à plusieurs reprises, monsieur Laqhila, sur l'impôt sur le revenu. Ne faudrait-il rien faire en ce domaine ?

Faudrait-il se contenter d'une vague modification des critères d'entrée dans cet impôt, comme le suggère le ministre de l'économie ? On peut toujours prendre un tas de mesures d'adaptation : tous les gouvernements l'ont fait et celui-ci n'échappera pas à la règle, mais, en général, ces gouvernements-là réforment peu, ou en tout cas jamais en pr...

Chaque fois que nous proposons quelque chose, vous nous répondez : démagogie. Mais la majorité elle-même n'est rien moins que démagogique ! Vous avez passé cinq mois à débattre, occupant toutes les chaînes de télévision pour dire que vous comprenez les Français.

Et, comme toujours, vous calez lorsqu'il s'agit de décider. Les décisions, nous nous efforçons pour notre part de les accélérer. C'est pourquoi, j'en suis convaincu, vous voterez notre proposition de loi.