Les amendements de Éric Woerth pour ce dossier

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Ensuite, le prélèvement à la source entraîne une hausse de l'impôt sur le revenu, notamment parce qu'il prend en compte les revenus de l'année en cours, souvent plus importants que ceux de l'année précédente. En vérité, je pense que c'est le budget qu'il ne fallait pas faire – et que vous ne vouliez pas faire. À l'heure où de lourds nuages pès...

Monsieur le ministre, votre priorité semble plutôt être l'augmentation de la dette, l'augmentation de la dette et l'augmentation de la dette !

Le premier renoncement concerne l'équilibre de nos finances publiques. Et ce n'est pas un sujet comptable, car les finances publiques sont les finances de tous les Français. Malgré une croissance française qui résiste mieux, compte tenu d'une moindre exposition à l'économie mondiale, vous dégradez de 45 % votre objectif de réduction des déficit...

Vous n'y croyez plus, vous ne croyez plus à la réforme en profondeur de notre pays ; vous vous contentez de quelques ajustements.

Vous évitez soigneusement d'aborder le débat sur l'âge de départ à la retraite, sacrifiant ainsi la pérennité financière du système. Vous renoncez à votre objectif de supprimer 120 000 postes dans la fonction publique, condition indispensable de la réforme de l'État. Chaque prise de parole du Président de la République coûte 10 milliards d'eur...

Pour une fois, je commencerai par la question. Monsieur le Premier ministre, allez-vous changer de politique fiscale ? Depuis votre arrivée au pouvoir, vous n'avez eu de cesse d'opposer les Français entre eux : actifs contre retraités, Français des villes contre Français des campagnes, contribuable local contre contribuable national ! Aujourd...

Dans votre bouche, c'est toujours la faute des autres, notamment celle de vos prédécesseurs – sans doute en remontant à Hugues Capet !

La vérité, c'est que le désordre considérable et la désespérance que nous constatons sont le fruit de la politique que vous menez depuis dix-huit mois. C'est votre responsabilité !

Vous devez écouter nos propositions. Dès 2017, les Républicains vous demandaient de modérer la hausse des taxes pesant sur le carburant. Cette année, nous avons défendu un gel des prix, bien avant le premier gilet jaune. Vous avez balayé tout cela d'un revers de main. Puis, forcé et contraint, vous avez annoncé un moratoire de six mois. Décidé...

À présent, la crise dépasse le sujet du carburant. Vous devez supprimer du catalogue de vos mesures les plus injustes d'entre elles, au premier rang desquelles la hausse de la CSG pour les retraités, d'une incroyable brutalité, et le gel des pensions de retraite et d'invalidité.

Ne vous y trompez pas, le vrai pouvoir d'achat, durable, résulte de l'augmentation des salaires – non d'une hausse du SMIC, laquelle accroît le chômage et la pauvreté – et de la vigueur économique de nos entreprises.

Monsieur le Premier ministre, vous ne réformez pas le pays, vous le brutalisez. Quand allez-vous changer de politique et de méthode ?

Monsieur le Premier ministre, vous vous trompez de politique économique et fiscale et ça commence à se voir. Vos résultats sont mauvais, dans l'absolu comme par comparaison.

Vous avez tout misé sur la croissance et rien sur les réformes structurelles. Aujourd'hui, la croissance s'essouffle parce que la consommation des ménages ralentit sous l'effet de vos mesures. Vous voilà comme un surfeur sans vague ! Votre politique, les Français ne la comprennent pas, parce qu'elle est bourrée de contradictions. Contradiction...

Demandez aux jeunes qui, avec le prélèvement à la source, vont payer l'impôt sur le revenu dès leur première année de travail si leur pouvoir d'achat va augmenter ! Demandez aux 5 % des Français les plus modestes ce qu'ils pensent de la baisse de leur pouvoir d'achat de près de 1 % en 2018 ! Contradictions sur la compétitivité et le chômage. V...

Monsieur le Premier ministre, alors que l'INSEE – Institut national de la statistique et des études économiques – et l'OFCE – Observatoire français des conjonctures économiques – viennent de mettre en lumière une baisse du pouvoir d'achat des Français les plus modestes en 2018, c'est sur la taxe d'habitation que je souhaite centrer ma question....

qui se verront privés du principal impôt direct assurant leur indépendance financière. Cette mesure est tout aussi violente pour les 20 % des foyers français restant, qui continueront à la payer ! Selon vous, il faut à tout prix supprimer la taxe d'habitation car elle serait injuste. Mais l'impôt sur le revenu, lui aussi, est injuste car 50 % ...

Monsieur le Premier ministre, vous annoncez un projet de budget 2018 de grande rupture, nous faisant croire que l'histoire de France a commencé avec Emmanuel Macron.

En réalité, il s'agit d'une grande continuité : il y en effet du François Hollande dans votre budget. Celui-ci est profondément injuste : le matraquage fiscal de toute une catégorie de Français continue.

Pourquoi imposer un tel choc fiscal aux retraités modestes ? Avec la hausse colossale de la CSG et le gel des pensions l'année prochaine, vous sacrifiez les retraités. Pourquoi s'en prendre aussi aux épargnants ? Vous allez pénaliser des millions de bénéficiaires d'assurance-vie, de livrets A ou de plans épargne-logement : c'est prendre le ris...