Les amendements de Emmanuelle Ménard pour ce dossier

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Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, madame la rapporteure pour avis, chers collègues, en cette rentrée parlementaire, je constate que les mauvaises habitudes ont la peau dure. Une fois encore, un texte capital pour nos agriculteurs fait l'objet de cette malheureuse procédure dite du « temps législatif programmé »...

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, madame la rapporteure pour avis, chers collègues, j'aurais aimé, comme le fait n'importe quel député dans le cadre de la discussion générale, vous faire part de mon appréciation sur le projet de loi et revenir dans le détail des choses, c...

Ce n'est pas – rassurez-vous – que je me prenne pour plus que je ne suis. Simplement, on me prend ici pour moins que je ne suis.

J'ai déjà eu l'occasion de le dire dans cet hémicycle, mais il était vingt heures et nous n'étions qu'une poignée : nous sommes devenus, par la grâce de la Conférence des présidents, des sous-députés, des députés de deuxième classe, des députés de fédérale quand d'autres jouent en première division – des supplétifs, en quelque sorte !

Nous ? Vous l'avez compris, chers collègues, monsieur le ministre, je parle bien sûr des députés non inscrits, qui n'ont pas la chance d'appartenir à un groupe, mais qui n'en sont pas moins des députés à part entière, représentant des électeurs à part entière et défendant des territoires à part entière.

Ainsi donc, merci, encore une fois, à la Conférence des présidents, grâce à laquelle je ne pourrai défendre, au mieux, que quelques-uns des trente et un amendements que j'ai déposés !

Au pire, pas un seul ! Cinquante heures de débat au cours desquelles les non-inscrits seront quasiment réduits au silence ! Manifestement, cela n'émeut pas grand monde : belle démonstration d'attachement au pluralisme et à la liberté d'expression – ou plutôt, belle démonstration d'hypocrisie ! Dès lors, que faire ? Me contenter – vous me l'imp...

Il ne me reste donc que quelques secondes pour prendre la défense de nos viticulteurs du littoral méditerranéen, victimes de la salinisation des sols, qui devraient bénéficier du régime des calamités agricoles.

Quelques secondes pour vous proposer non seulement d'interdire la pêche électrique, comme nous l'avons fait dans cet hémicycle, mais également la vente sur le sol français des produits de la mer qui en sont issus. Quelques secondes pour vous suggérer d'en finir avec l'importation de produits agricoles traités avec des produits phytopharmaceuti...

Quelques secondes pour me faire l'avocat d'un encadrement plus strict de la publicité comparative entre les produits alimentaires, qui ne saurait s'en tenir au prix. Quelques secondes pour plaider en faveur des chauves-souris pipistrelles, victimes des éoliennes, et qui sont pourtant un atout de taille pour lutter contre certains insectes qui ...

Quelques secondes pour défendre la cause animale, notamment l'installation de caméras dans les abattoirs – 85 % des Français y sont favorables. Quelques secondes pour souhaiter que nous nous donnions tous les moyens d'enquêter sur les menaces qui pèsent sur nos abeilles et déciment nos ruchers. Quelques secondes pour exiger que nous sachions ...

Quelques secondes, enfin, pour promouvoir le local, le bio, les circuits courts et l'agriculture de proximité. Pour ce faire, il faut avoir le courage de s'attaquer aux géants de la grande distribution. Ils ont déjà tout fait pour tuer les commerces de nos centres-villes. Ils continuent à tout faire pour réduire nos agriculteurs à de simples fo...