Les amendements de Émilie Cariou pour ce dossier

12 interventions trouvées.

On nous recommande d'aller voir dans les missions locales. À vrai dire, nous connaissons très bien les missions locales et les travailleurs sociaux.

Quant à vous, venez nous accompagner quand nous allons voir les étudiants qui sont dans les files d'attente, les syndicats étudiants qui font les distributions alimentaires sans aucune aide.

Rappelons qu'en France, le salaire médian se situe à 1 700 euros. Dans un territoire comme le mien, la Meuse, tous les étudiants doivent quitter le département pour faire leurs études supérieures, ce qui entraîne des frais de logement. Or ceux qui avaient un petit job, pour compléter les moyens donnés par leurs parents, l'ont perdu. C'est ça, l...

Venons-en au RSA et aux départements. Le candidat Macron n'avait-il pas proposé de retransférer la charge du RSA à l'État, à un moment donné ? Pourquoi cette proposition s'est-elle évaporée du jour au lendemain ?

L'argument du manque de moyens des départements ne tient pas, car vous pouvez tout à fait leur en donner davantage.

Je reconnais l'utilité de la garantie jeunes et de tous les dispositifs évoqués, mais là n'est pas le sujet : on vous dit que beaucoup de jeunes ne peuvent pas entrer dans ce cadre

Or le temps des études, de la formation, est un temps où il faut que les jeunes puissent avoir de quoi vivre pour se former, ce qui suppose un revenu minimal. Voilà pourquoi on vous propose de mettre en place une solidarité nationale.

Je ne vois pas en quoi cela vous choque, madame la ministre, mes chers collègues. Si encore les bourses d'études étaient suffisamment ouvertes, c'est-à-dire avec moins de critères d'accès, je pourrais peut-être comprendre, mais ce n'est pas le cas. Il y a des jeunes qui ne peuvent pas compter sur leurs parents, même quand ceux-ci auraient les m...

Vous êtes focalisés sur l'emploi, mais il s'agit ici du temps de la formation, du temps des études, et toutes ne se prêtent pas à l'apprentissage ou à l'alternance. En cette période de pandémie où ces jeunes n'ont pas accès à l'emploi, il me semble que nous pourrions quand même faire un geste vis-à-vis de la jeunesse de France, celle qui doit ê...

…je pense qu'on peut aussi faire un geste vis-à-vis des vraies gens, en l'occurrence les étudiants qui ont besoin d'un toit et de se nourrir !

Le temps de la jeunesse est rêvé comme celui de la liberté, de l'espoir et de l'émancipation mais, bien loin de cet idéal, les crises que nous traversons ont révélé au grand jour la réalité de la situation douloureuse d'une jeunesse qui se développe sans être reconnue et, surtout, sans être protégée. Entre précarité et dépendance, c'est l'inséc...

Compte tenu des abattements existants, cette mesure, qui revient à exonérer les personnes fortunées des droits de donation, sape le rôle redistributif historique de notre système fiscal. C'est pourquoi, mes chers collègues, créer une allocation d'émancipation de la jeunesse et l'ouvrir à toute personne majeure âgée de moins de 26 ans est deven...