Les amendements de Elsa Faucillon pour ce dossier

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L'article L. 124-2 prévoit que « à titre exceptionnel, un mineur détenu qui atteint la majorité en détention peut être maintenu dans ces établissements jusqu'à ses dix-huit ans et six mois » et qu'il « ne doit avoir aucun contact avec les détenus âgés de moins de seize ans ». Par cet amendement, nous souhaitons relever cette limite d'âge à 21 ...

Nous sommes sensibles aux arguments que vous développez, auxquels nous avons évidemment pensé en déposant cet amendement. Nous proposons que des jeunes qui étaient déjà détenus puissent rester dans le quartier des mineurs au-delà de l'âge de 18 ans et six mois. Nous parlons de jeunes qui ont commis des actes pour lesquels ils ont été jugés alo...

S'agissant des derniers échanges, nous pourrions au moins nous entendre sur le fait d'arrêter le petit jeu consistant à reprocher aux autres de ne faire aucune proposition.

Monsieur le ministre, nous faisons régulièrement des propositions, qui sont refusées. Elles visent souvent à éviter les situations que nous examinons aujourd'hui. Je pense, par exemple, à l'interdiction d'héberger les mineurs non accompagnés et les enfants bénéficiant de l'aide sociale à l'enfance dans des hôtels, car ils y sont la proie de tra...

Nous avons avancé d'autres propositions de ce type, comme celle de la présomption irréfragable que vous avez écartée. Nous faisons des propositions dans le cadre du projet de loi de finances pour augmenter le nombre d'éducateurs, afin de développer les mesures éducatives alternatives : elles aussi sont rejetées. Il faudrait lever l'obstacle de...

J'en viens à l'amendement. L'article L. 121-4 dispose que le juge pourra désormais prononcer des peines dans son cabinet, en seule présence d'un greffier à ses côtés. Il s'agit d'un recul important pour la justice des mineurs. L'absence de collégialité et celle, physique, du procureur à l'audience sont contre-productives sur le plan éducatif, c...

Je vous demande, monsieur le ministre, de bien vouloir éviter de parler à la place d'une députée, comme vous l'avez fait deux fois aujourd'hui. Mme Marie-George Buffet est absente ce soir ; elle était présente en commission. Il serait mieux de parler d'elle en sa présence ; il serait encore mieux que ce soit elle qui s'exprime, c'est important.

Il m'est arrivé, il m'arrive et il m'arrivera de nouveau, de défendre le travail parlementaire de députés de droite, dont je ne partage pas l'avis sur un amendement.

Oui, nous recevons des leçons de morales mais il m'arrive d'en faire également, donc je vous en excuse, monsieur le ministre. En revanche, il me semble avoir le droit d'exprimer mon avis sur le mauvais traitement du travail parlementaire et la manière dont vous vous comportez depuis ce matin ; peu importe qu'il s'agisse de mon groupe ou d'un au...

Il s'inscrit dans la continuité des précédents, en opposition au recul de la collégialité que le texte induit. En commission, monsieur le ministre, vous avez justifié la rédaction de l'article L121-4 en expliquant qu'il faut désengorger les tribunaux pour enfants, qui sont confrontés à des stocks importants et connaissent des délais sensiblemen...

C'est le même amendement. J'ajouterais aux propos de ma collègue, qui disait que l'on était à droit constant, que ce n'est pas tout à fait exact puisque l'exception à l'excuse de minorité est ici étendue au tribunal de police. Ce nouveau code va donc au-delà du régime actuel. Nous l'avons dit plusieurs fois déjà : 16 ans, ce n'est pas 18 ans, d...

Il s'agit d'une vraie question, posée sans arrière-pensées. L'amendement no 42 vise en effet à revenir aux dispositions actuellement en vigueur et à ne pas étendre au tribunal de police la possibilité de lever l'atténuation de responsabilité pénale. Nous souhaiterions d'ailleurs connaître les motifs de cet ajout, sachant que vous venez de nous ...