Interventions sur "médecin"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Nous payons tous, ici comme ailleurs, les mêmes cotisations pour la sécurité sociale, me faisait observer une concitoyenne rencontrée il y a deux semaines ; pourquoi, ajoutait-elle, n'aurions-nous pas, chez nous, le même accès à la santé ? Pourquoi ne pourrions-nous pas trouver de médecins ? Et l'on nous répond que cela va continuer ? Comment voulez-vous, que nos concitoyens le comprennent ? Comment voulez-vous qu'ils ne perdent pas confiance dans l'action politique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Delatte :

Vous entendez privilégier le conventionnement sélectif ; mais vous ne pouvez pas enchaîner un jeune médecin à la chaise de son cabinet de consultation lorsque le territoire où il exerce n'est pas attractif ! Notre logique est globale : elle vise à rendre les territoires attractifs, par exemple à travers l'installation de maisons France services. Nous travaillons beaucoup, en ce sens, avec les professionnels paramédicaux, les pharmaciens dans leur activité de conseil et les infirmières dans la reconnais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...s pas, figurez-vous, comment devenir une actrice de ma santé pour soigner ma vue. Je ne sais pas non plus comment devenir actrice d'une consultation gynécologique, sachant qu'il faut six à huit mois pour obtenir un rendez-vous. Bref, ce que vous dites n'a rien à voir avec la réalité, rien à voir avec les besoins des patients, fussent-ils acteurs, comme vous dites, lorsqu'ils veulent consulter des médecins sans attendre aussi longtemps. Quant à l'argument que vous nous vendez sur ces jeunes qui ont fait quinze ans d'études, ces études, précisément, leur ont été payées par la République, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

… puisqu'elles sont encore – pour le moment – gratuites, ou presque. À ce titre, on peut considérer que ces jeunes sont redevables du service public. Les enseignants, que je sache, sont parfois affectés dans des zones problématiques, moyennant le versement d'une prime. Je ne vois donc pas pourquoi l'on ne contraindrait pas les jeunes médecins, à qui l'on a financé quinze années d'études, à rendre un service public de santé. Vous arguments me semblent donc faux ; ils relèvent de la pure communication et sont très éloignés des réalités et des besoins des gens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

...er, mot pour mot, l'intervention de notre rapporteur. Au-delà de la Mayenne, qui nous rassemble, nous sommes tous deux sur le terrain, et nous y entendons exactement les mêmes réflexions de la part de nos concitoyens, qui souffrent, qui attendent des mois pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste ou même chez un généraliste, et qui, chaque fois, nous demandent pourquoi l'on n'oblige pas les médecins à s'installer là où l'on a besoin d'eux.