Interventions sur "sociale"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...tour, et à instaurer un seul tour. Quant à l'amendement no 36, il vise à harmoniser les deux tours en permettant à des salariés non syndiqués de s'y porter candidats pour représenter le point de vue des salariés présents dans l'entreprise. Ce sont les principes de liberté et de responsabilité qui sont importants : il convient d'ouvrir le jeu et de permettre l'émergence d'une véritable démocratie sociale au sein de l'entreprise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

... au développement économique et à l'emploi. Y sont en revanche cités la baisse de la commande publique, qui sera aggravée par les mesures de réduction de la dépense publique annoncées par le Gouvernement, les déficits de formation sur les bassins de vie en adéquation avec les besoins des réseaux de PME-PMI, ou encore des réglementations parfois aberrantes, déconnectées des réalités économiques et sociales des entreprises. Les difficultés que vous appréhendez de manière idéologique et dogmatique ne sont pas évoquées. Je refuse par ailleurs de laisser prospérer ici l'idée que la présence d'organisations syndicales serait négative pour l'emploi. Je vous confirme que lorsqu'on prend le temps de demander aux salariés leur avis, ils font preuve d'intelligence et sont des forces de propositions pour dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...'hui de nous les représentants de la nation. Personne ici n'imagine une seule seconde une disposition légale qui nous aurait empêchés d'être candidat à cette élection à l'Assemblée nationale au motif que nous n'appartiendrions pas à l'une des formations, l'un des partis, l'un des mouvements bénéficiant d'un monopole de candidature. Si le monopole syndical existe pour un certain nombre d'élections sociales, un tel monopole n'existe évidemment pas pour les élections politiques. Vous qui êtes censés incarner ici le renouveau, le nouveau monde, la nouveauté, le vent printanier de la démocratie, n'êtes-vous pas choqués par ce monopole syndical ? J'entends l'argument juridique de Mme la ministre : une stipulation d'une convention de l'OIT nous interdirait sans doute aujourd'hui de voter la suppressio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...s contre l'entrepreneuriat en tant que tel. Au demeurant, il ne faut pas confondre l'entreprise, l'entrepreneuriat et le patronat, ou même l'actionnariat – en voilà, des points sémantiques intéressants ! Il y a en effet différentes formes d'entreprise : les SCOP, sociétés coopératives et participatives, où l'on met en commun, l'on partage les richesses de l'entreprise ; ou encore toute l'économie sociale et solidaire. Cela, nous le défendons ! Pourquoi ne pas tracer un périmètre, en prévoyant par exemple que toute création d'entreprise doit désormais se faire sous une forme coopérative ? Voilà qui serait une habilitation intéressante pour le Gouvernement ! Je soumets cela à la réflexion collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...ganise pour faire en sorte de réguler ce pouvoir et de limiter ses excès. Or le pouvoir existe, dans l'entreprise. Je rappelle que des règles juridiques établissent un lien de subordination entre celui qui paye et celui qui lui vend sa force de travail : nous sommes bien là dans un rapport de pouvoir ! Une chose m'étonne dans ce que vous nous dites, chers collègues. Pourquoi donc toutes les lois sociales, et même les textes constitutionnels, se sont-ils avérés nécessaires, si ce n'est justement parce que l'entreprise, les rapports entre le patron et le salarié n'ont pas produit naturellement de protection pour le salarié ? Ce sont les acquis de luttes sociales, de la Libération… Vous fixez donc des planchers et des plafonds aux indemnités prud'homales. Cette fois-ci, vous limitez à travers cet ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Ce n'est pas péjoratif dans ma bouche car leur pauvreté n'est qu'économique et sociale. Ce ne sont pas des sans-dents, des sans-grade ou des moins que rien ! Ces pauvres femmes ont mis du temps à savoir qu'elles avaient le droit d'obtenir réparation, et le délai de recours dont elles disposaient fut nécessaire pour les convaincre d'agir.