Interventions sur "république"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Il est d'usage, c'est même la règle, monsieur le président, qu'on donne la parole aux orateurs des groupes lorsqu'ils sollicitent le bénéfice de cette disposition du règlement. Je souhaitais m'adresser à nos collègues de La République en marche sur la question du monopole syndical. Nous avons tous participé, les 11 et 18 juin, à une élection qui fait aujourd'hui de nous les représentants de la nation. Personne ici n'imagine une seule seconde une disposition légale qui nous aurait empêchés d'être candidat à cette élection à l'Assemblée nationale au motif que nous n'appartiendrions pas à l'une des formations, l'un des partis, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAudrey Dufeu :

...ntique sur la conception que nos collègues se font de l'entrepreneuriat et de l'entreprise. Depuis plusieurs jours, nous entendons que l'employeur est forcément « cynique », « meurtrier », qu'il met « le couteau sous la gorge », qu'il utilise même « des forceps » – drôle d'image… – qu'il a des « vices » et que c'est un « délinquant ». Et maintenant monsieur « signe des arrêts de mort » ! Pour La République en marche, l'entreprise est au contraire synonyme d'optimisme, d'innovation. C'est un moteur de créativité pour l'emploi, de co-construction d'un projet par les employés et l'entrepreneur. Car sans employeurs en France, comment ferions-nous justement pour protéger tous ces employés et tous ces emplois ? La République en marche invite à sortir des clivages, des luttes ancestrales qui cristallisen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...en substance réduite, les employeurs pourront désormais donner une justification quelconque et a posteriori du licenciement. Bref, c'est un droit à licencier en toute impunité. Mon groupe et moi-même avons parlé, à propos de ce texte, de loi de désordre, de loi de division, de loi d'insécurité. Je parle aujourd'hui de loi d'impunité. Vous m'en excuserez, mais nous ne sommes pas loin de parler de République bananière !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Permettez-moi de rebondir sur l'intervention de Mme Dufeu Schubert, qui nous promet la fin des conflits avec La République en marche. C'est la fin de l'histoire que vous nous proposez là, chère collègue, puisque selon Marx, l'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que celle de la lutte des classes ! Plus sérieusement, j'ai posé tout à l'heure une question sur le cas d'Auchan. J'aimerais savoir ce que pensent nos collègues de La République en marche de cette agression économique qui se déroule dans une s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Mon ami François Ruffin a cité Marx. Pour ma part, je voudrais citer Warren Buffett, qui expliquait qu'il y avait bien une lutte des classes, et que la preuve en était que ses congénères l'avaient gagnée. Il parlait évidemment du capitalisme international. Pourquoi gêner la bonne marche des entreprises, nous demandent en substance nos collègues de La République en marche ? Dès lors qu'il existe un pouvoir dans une société, la différence entre celle-ci et la loi de la jungle est que la société s'organise pour faire en sorte de réguler ce pouvoir et de limiter ses excès. Or le pouvoir existe, dans l'entreprise. Je rappelle que des règles juridiques établissent un lien de subordination entre celui qui paye et celui qui lui vend sa force de travail : nous s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Le débat enrichit parfois la réflexion. Le rapporteur a évoqué la médecine du travail. Je préside une conférence de territoire de santé, dans un territoire qui fait partie de ceux que l'on appelle les oubliés – ou les humiliés – de la République. Le problème de la démographie médicale fait que l'accès aux soins dans le fin fond de la vallée de la Bresle n'est pas le même qu'à Neuilly. Ce phénomène est aggravé par les attaques à répétition contre les moyens de la médecine du travail. Et force est de constater qu'en de nombreux endroits de notre République, l'accès des salariés à la médecine du travail n'est qu'une liberté formelle qui ne ...